lundi 26 mai 2008

Appel du réseau TERRA: Identité nationale et immigration :inversons la problématique !

Voilà une action que je considère juste de défendre:
Mais déjà s'y intéresser...

Un an après le décret du 31 mai 2007
créant un ministère de l'identité nationale
(Décret relatif aux attributions du ministre de l’Immigration, de l’Intégration, de l’Identité nationale et du Codéveloppement)

Rencontre avec neuf revues
de sciences humaines et sociales
ayant publié ou préparant un numéro sur la création de ce ministère, ses significations et/ou ses politiques

rencontre organisée par l'Observ.i.x

vendredi 30 mai 2008

à la Sorbonne

Informations sur le colloque: cliquer ici

Pour signer l'appel: cliquer ici

lundi 19 mai 2008

Quand nouvelle mandature ne rime pas avec Culture…

Pour tous ceux qui attendent un compte-rendu du conseil municipal du 14 mai, sachez que ce n’est pas pour tout de suite, pour tous ceux qui se réjouissaient du ton plus posé que j’ai utilisé dans mes précédents billets, j’annonce que ça va changer !
Et oui, je ne peux rester silencieuse et modérée dans mes propos face à une prise de décision arbitraire de la part de la nouvelle municipalité.
Dans la présentation de ce blog, je précisais qu’il serait un lieu d’expression où il me serait possible de vous faire partager mes coups de gueule, et bien aujourd’hui, je prends ma plume (enfin mon clavier) et je m’exécute.
Comment pourrais-je rester les bras croisés, ni même me concentrer pleinement sur la rédaction de mon mémoire en sachant que l’évènement le plus attendu par un grand nombre de personnes, Luynois ou pas, et sans nul doute le plus prestigieux que l’on ait pu compter, est sacrifié, d’autant que les prétextes invoqués sont plus que controversés, contrefaits !
J’entends déjà les fervents défenseurs de la nouvelle municipalité s’insurger contre mes propos qu’ils vont juger outranciers… « Décision arbitraire » ? « Comment ose-t-elle ? »
" Si 51% des Luynois les ont élus au premier tour c’est qu’ils leur font confiance et croient leurs décisions justes..."
« Ils ont la plèbe avec eux ! »
En êtes vous certains ?
J’aurai pu titrer ce billet « Quand politique rime avec polémique », petite variante qui aurait tout aussi bien illustré mon discours.
Le verdict est tombé comme un couperet, sorti de la bouche de notre avocat-maire, pourfendeur de l’évènement culturel… « Le festival théâtre en Val de Luynes est suspendu cette année !» (N’est ce pas ici une volonté manifeste de faire table rase du passé, rompre avec l’ancienne municipalité ?)
J’ai été interloquée par ce que je venais d’entendre… et le manque de réaction de la part de nos élus, tous bords confondus, bien que le sujet ait été abordé par un membre de l’opposition, me laisse dans un premier temps sans voix…
Les raisons ? Un problème d’organisation, des contacts pris trop tardivement … intéressant…
Mais la vérité est bien plus sombre : manque de considération indéniable pour le festival que j’avais déjà pu mesurer lors d’une petite discussion aux Foulées de Luynes, manque de volonté pour s’y investir qui n’en est que la suite logique, et pour couronner le tout, ce festival tombe pendant les vacances… c’est embêtant… et les vacances de nos élus alors ???
Quelle belle preuve d’investissement…
Si l’idée de l’association me paraît bonne, je pensais qu’à titre exceptionnel, pour le bien et le plaisir de nos concitoyens, de la vie communale, et pour honorer dignement leur nouveau mandat, nos élus se seraient impliqués…
Voilà comment la nouvelle municipalité, celle-là même qui s’est posée comme celle de la concertation, de l’écoute, garante et créatrice « d’une dynamique autour de la Cité », a décidé, sans concertation (ou alors j’ai loupé un « forum » ?) de suspendre le festival, notre cher festival !!!
Le plus inadmissible, à mon goût (amer), est la manipulation de l’information dont 51% des Luynois ont été victimes. Tout commence avec les beaux discours de campagne, dans lesquels le théâtre est valorisé, où de belles promesses de « s’ouvrir à toute incitatives festives, CULTURELLES, gastronomiques, sportives… pour développer le rayonnement de notre commune au-delà de ses frontières » et de « s’appuyer sur celles existantes » sont prononcées…
Mais ce temps est révolu mes ami(e)s ! Les désillusions succèdent aux belles paroles…
Une fois le rideau tombé, ce sont au tour des masques… et la comédie se mue en tragédie.
Le choix entre les intérêts personnels de nos élus et ceux de nos concitoyens n’a pas été cornélien… Et cet acte pourrait bien faire de Luynes "Le monde où l'on s'ennuie"...
Je fustige cette décision, brutale, et j’en regrette les conséquences. Les troupes de théâtre et je pense plus particulièrement ici au Théâtre des Deux Rives et à Daniel Annotiau, l’instigateur, l’Homme du festival, et à son équipe qui depuis cinq ans maintenant ont mené à bien cette magnifique initiative culturelle, cette fabuleuse démarche de mettre en valeur notre patrimoine, de promouvoir et démocratiser le théâtre auprès de toutes les populations (désir de mixité sociale, etc.), chaque année plus nombreuses. A eux, qui ont donné de leur temps, travaillé, répété, qui ont préparé la nouvelle édition (choix des pièces, contacts, dates fixées, etc.) avec passion et à qui la nouvelle municipalité n’a fait, enfin de compte, que témoigner du mépris. Car oui, j’appelle cela du mépris, faire fi de tout ceci ne peut être caractérisé autrement. Et je crains que ce comportement soit préjudiciable pour l’avenir…
L’ultime affront a été le prétexte du coût de ce festival, et de son soi-disant déficit… Mais j’aimerais éclaircir un point. La culture est-elle un produit de consommation ? Je crois qu’il est dangereux de la penser en terme de rentabilité, ce serait faire fausse route et surtout la détourner de son sens originel. Je vous renvoie à un article, de grande qualité, et qui pose les bonnes questions… peut-être éclaira-t-il les esprits égarés ("Avares" sur la Culture?) de la nouvelle municipalité !

Je ne désespère pas et souhaite tout faire pour que cette formidable aventure qu’est le Festival Théâtre en Val de Luynes puisse vivre (ou survivre à cette attaque) et retrouver ses lettres de noblesse, par la même occasion pourrons-nous redorer le blason luynois, bien terni depuis cette sentence!

Bien à vous,

Alexandra… en colère.

jeudi 8 mai 2008

Cérémonie du 8 mai

Je dois tout d’abord vous avouer que ce fut aujourd’hui, la première fois que j’assistais à la cérémonie du 8 mai. Je n’ai rien contre le devoir de mémoire, j’éprouve un profond respect pour les hommes et les femmes qui se sont battus pour libérer la France et l’Europe du joug nazi et je trouve logique que nous leur rendions hommage.
Mais je ne suis pas une grande fan des commémorations en elles-même. Le discours y est souvent simplifié, tout y est un peu hiératique, les textes officiels, le défilé… et c’est l’émotion qui en pâtit, malgré la présence d’anciens combattants.
Les Luynois se sont rassemblés en nombre place de la mairie, devant le monument au mort. Ils côtoient les « officiels » de la cérémonie, pompiers, gendarmes, militaires, élus, sans oublier les musiciens de la fanfare…


Les discours sont prononcés, je remarque, non sans une certaine déception, que malgré sa proximité,le maire a perdu un peu de sa verve, devenue légendaire, qui l’a caractérisé tout au long de sa campagne. Peut-être faut-il mettre cela sur le compte de la chaleur harassante… Il faut dire que nos élus ont pour l’occasion revêtu leurs plus belles tenues, mais le complet a parfois ses inconvénients surtout lorsque le soleil a décidé d’être généreux. Mais à Luynes, la classe, naturelle je dirais, prime !



Chaque allocution se trouvait ponctuée par un « Garde à vous ! Repos » qui dans la bouche du soldat, ressemblait phonétiquement plutôt à cela : « Gaaaaaaarde à Vous ! Reupôôô… », cela se voulait solennel, et bien moi, au risque d’offusquer quelques personnes, j’ai trouvé cela amusant…
Chaque école avait ses représentants (enfants, directeurs), le maire, attentionné, a tenu à les remercier, mais j’ai été quelque peu surprise lorsqu’il a commencé par l’école privée, désignée en ces termes : « école religieuse », reléguant au second plan les écoles publiques, ce qui dans la bouche d’un premier magistrat de la République (Laïque, non ?) m’a un peu gênée.
La cérémonie s’est terminée par un verre de l’amitié dans la salle des fêtes… bondée.
L’appel du verre ? Lié à la chaleur ? Non, solidarité citoyenne et conscience patriotique évidente !

Bien à vous !

mercredi 7 mai 2008

Je ne résiste pas...

... à l'envie de vous proposer cette vidéo retraçant de "grands moments" de l'année télévisuelle de notre président. Et dire, qu'il nous reste 4 ans... je pense que l'on aura matière à réitérer ce genre de vidéo!
Bon visionnage!

lundi 5 mai 2008

Cher Georges Wolinski...

Je sais d'avance que vous ne lirez pas ce message... ce qui donne à sa rédaction un petit côté étrange et amusant.
J'apprécie vos dessins, votre vision de la société et votre façon de l'appréhender... Dans mon précédent billet, je vous ai cité: « La vraie question c'est : "Comment profiter de la vie au maximum ?" La vraie réponse, c'est : "En évitant de se poser les vraies questions !" ».
Chapeau! C'est tellement juste...
Mais pour ma part, je crois qu'il serait judicieux de me fournir un mode d'emploi. Car l'inconscient n'est pas domptable, et les "vraies questions" s'imposent souvent à nous sans qu'on le veuille. Alors que faire pour s'en affranchir?
Je me demande, si je ne vais pas envoyer un double de ce courrier à notre cher ami Sigmund. Bien que dans ma situation, David Hume (inspiré par Adam Smith) me serait peut-être d'un grand soutien (enfin son "Traité de la nature humaine")! Peut-être auraient-ils un avis sur la question.
Je vous imagine, chers lecteurs et lectrices, devant votre écran, interloqués, vous vous dites sans doute, ça y est nous l'avons perdue, la politique locale, ses balades en campagne, un trop plein d'oxygène évident et hop, plus d'Alexandra... mais non rassurez-vous, je tenais simplement à éclaircir ce point. Car dans mon précédent billet, malgré l'enthousiasme qui peut transparaître, certains passages exposent, enfin de compte, un rêve, une utopie. C'est aussi la raison pour laquelle j'ai utilisé le conditionnel pour m'exprimer. Mais la part de rêve dans la vie occupe une grande place, Marcel Proust n'a t-il pas écrit
"Il vaut mieux rêver sa vie que la vivre, encore que la vivre, ce soit encore la rêver"(je n'ai pas les idées très claires comme vous le voyez) . Alors bien sûr, tout ce que j'ai pu écrire ne relève pas de l'onirisme, je crois toujours que nous devons profiter de la vie le plus possible et j'ai espoir de trouver un jour la solution à mon dilemme.

Bien cordialement à vous tous!

dimanche 4 mai 2008

En mai…

Il paraît qu’en mai, nous sommes autorisés à faire ce qu’il nous plaît !
Enfin je rappelle que la liberté des uns s’arrête là où commence celle des autres… On ne sait jamais !
Alors en ce qui me concerne, je viens de prendre une année, ça m’est tombé dessus comme ça…comme tous les ans début mai, et ce depuis 24 ans déjà.
Ce qui signifie qu’en mai, je vieillis… pour l’instant, c’est sans conséquence, c’est même appréciable, mais dans 30 ans, je suis moins sûre que ça me plaise.
Soudain, l’idée m’est venue de dresser une liste énumérant ce qui me plairait en ce joli moi de mai, comme Bourvil le chantait si bien, mais j’opterais pour une version un tantinet plus gaie.
Alors voilà, pour commencer, je souhaiterais boucler au plus vite mon mémoire et ainsi vaquer à d’autres occupations plus agréables, plus folles, le printemps tend à libérer mon imagination et j’ai envie de rompre avec les choses les plus conventionnelles qui nous envahissent tout au long de l’année.
J’éprouve aussi le besoin tout simple d’observer, la nature entre autre, de l’écouter… J’aime la méditation et quelle période plus propice que le printemps pour s’y adonner ? Je fais en somme, une sorte de nettoyage de printemps, mais spirituel celui-là.
Je voudrais aussi vous écrire plein de belles choses, des notes positives, parce que je suis dans cet état d’esprit, même si la réalité sociale, me rappelle parfois à l’ordre, et que l’actualité n’est pas particulièrement folichonne.
J’aimerais revoir toutes les personnes à qui la promesse a été faite, et à qui je pense souvent.
J’aspire à partager d’inoubliables moments avec les personnes que j’aime et me construire ainsi de nouveaux futurs souvenirs… (Histoire d’être un peu plus nostalgique de mes 24 ans, d’ici 30 ans…). Etre à leur écoute.
Laisser libre cours à mes sentiments, les extérioriser, sans contrainte aucune...
Le soleil, la beauté de la nature, de longues balades, des regards, des sourires, des rires, des silences, voilà ce qui me remplit de joie en cette période… le printemps est un « hymne » à la vie, par tous les aspects qu’il revêt… et j’ai plus que jamais envie de l’entonner, pour vivre tout simplement.
Georges Wolinski a dit un jour : « La vraie question c'est : "Comment profiter de la vie au maximum ?" La vraie réponse, c'est : "En évitant de se poser les vraies questions !" ». C’est souvent plus facile à dire qu’à faire, mais j’ai bien envie d’essayer moi !

Bien à vous !