dimanche 30 novembre 2008

Robert Schumann et moi…




Il y a des moments dans une vie qui vous transportent, la découverte de l’univers de R. Schumann hier soir et de ses deux œuvres : Fantaisie op17 en ut majeur et Quintette pour piano en mi bémol majeur, opus 44 a été de ceux-là.

S’il est admis que notre être peut nouer une relation spirituelle avec une musique, celle-ci étant le reflet de l’âme de son auteur, l’expression de ses sentiments profonds, reconnaissez alors qu’il est aisé de tisser un lien particulier avec le génie créateur ! En tout cas, le temps du concert, et les heures qui ont suivi, l’esprit de R. Schumann ne m’a pas quittée…

C’est à l’occasion des Fêtes musicales de Touraine et grâce à la gentillesse de Valérie qu’il m’a été permis d’assister à ce merveilleux spectacle, salle des mariages de l’hôtel de ville de Tours.

Le pianiste Michel Dalberto fait son entrée, s’installe devant le magnifique piano à queue Steinway & sons et après que la salle se soit plongée dans un silence empoignant, il se mît à jouer avec virtuosité la Fantaisie, « d’une manière fantastique et passionnée » comme le suggérait d’ailleurs son compositeur.

Dès les premières notes, j'ai vu mon cœur et ma gorge se serrer, j’étais, pour ne rien vous cacher, dans des prédispositions propices à entendre et ressentir la déclaration de Schumann. C’est dans le désespoir qu’il composa cette œuvre, elle est la retranscription de la douleur qui le déchira lorsqu’il dut se séparer, contraint et forcé, de sa bienaimée Clara. Il lui écrivit d’ailleurs : « Pour que tu comprennes bien la Fantaisie, il faut que tu te reportes à ce malheureux été 1836, où j'avais dû renoncer à toi... »

Quelle beauté des harmonies… quelle puissance ! La musique parle parfois bien plus que les mots, évocatrice et percutante, elle m’a plongée dans d’envoûtants souvenirs et dans la nostalgie d’un bonheur pas si lointain, mais impossible en soi.

Je connus un bref instant de sursis lorsque les dernières notes laissèrent place à une ovation, qui l’espace de quelques minutes m’extirpa de cette mélancolie.

Mais c’était sans compter sur la suite, l’arrivée du Quatuor à cordes Modigliani pour accompagner Michel Dalberto dans le fabuleux Quintette m’immergea dans un spleen quasi Baudelairien, tiraillé par la magie que constituait cette formation.

Le deuxième mouvement, lent, In moda d’una marcia me fît je crois, quitter les lieux… projetée dans une pièce où j’étais seule à profiter de la musique et de son art à procurer pléthore de sensations formidables. Ma mémoire s’en donnait à cœur joie, m’offrant sur un plateau doré tant de tendres et intenses souvenirs portés par les élans lyriques et chaleureux des instruments, que les silences pesants, les dissonances chargées, et les impulsions tourmentées rendaient saturniens car aujourd’hui devenus chimériques.

C’était comme la première étreinte d’un être cher ou la dernière, celle qui fige le temps, qui vous bouleverse, que vous souhaiteriez voir durer éternellement car si sublime, si magique, mais pourtant vous la savez éphémère, le plaisir qu’elle provoque n’en est que plus fort, et son détachement que plus pénible…

Hier soir, ma « relation » avec R. Schumann était toute en émotion, je m’efforçais de croire que sa musique était mienne, j'en comprenais les peines, percevais les pensées, je la vivais, alors qu’elle touchait sans aucun doute toutes les âmes de l’auditoire.

Vous savez, ce sentiment de se sentir en parfaite osmose avec une chose terriblement désirée, la posséder comme lui appartenir, alors qu’en réalité elle ne peut-être que partagée, car déjà tant aimée…


Alexandra.

samedi 29 novembre 2008

Bug éradiqué!

Ma joie est immense (au moins à ce niveau...), après avoir retourné le problème dans son ensemble, désinstallé mon fond puis réinstallé... sans qu'aucun changement ne s'opère, après avoir connu un pic de stress lorsque mon blog a disparu temporairement dans son intégralité (un grand écran blanc)... j'ai fini par trouver l'erreur! Elle provenait de mon article "billet d'humeur", qui lors de sa parution a "bogué", c'était donc lui... Le bougre!
Bref, après quelques tentatives infructueuses, j'ai pu le supprimer et le publier à nouveau, et Hallelujah, tout est revenu à la normale !
L'Homme et le virtuel ne seraient peut-être pas si éloignés l'un de l'autre, ils semblent parfois communier. Alors qu'aujourd'hui ma vie est quelque peu chamboulée, pour diverses raisons, mon blog est victimes de perturbations... Bizarre non?
Toujours est-il que pour lui tout s'est arrangé, quant à moi, c'est une autre histoire!
Advienne que pourra!
Bien à vous!

Billet d'humeur...

"Comment peut-on ne pas adorer les cloîtres, ces lieux tranquilles, fermés et frais, inventés, semble-t-il, pour faire naître la pensée pendant qu'on va à pas lents sous les longues arcades mélancoliques?" écrivait Guy de Maupassant dans La vie errante.

George Sand dans François Le Champi:
"L'automne est un andante mélancolique et gracieux qui prépare admirablement le solennel adagio de l'hiver."

Vous voyez le point commun? La mélancolie... un thème qui semble difficilement me quitter ces derniers temps...

Bien à vous!
Alexandra

jeudi 27 novembre 2008

BUG...

La mélancolie, la malchance... Je ne sais pas si c'est ma nouvelle vie parisienne, mais j'ai la poisse! Je vais finir par regretter de ne pas avoir fait suivre les chaînes dites "porte-bonheur" qu'on m'a envoyé (car si vous ne les faites pas passer à 10 de vos contacts minimum, infortune et tout un tralala désagréable vous arrivera...) Au passage, je tiens à rappeler qu'elles ne servent généralement qu'à collecter des adresses mails pour les spams...
Bref, horreur et damnation... mon blog "bogue"... mes liens apparaissent dans un bleu dur, plutôt peu réjouissant... et si j'en crois mes cours de psycho-sociologie de la communication, même angoissant...
Aucun réglage ne semble s'effectuer d'autant qu'il ne me reconnait pas ce bleu comme figurant sur mon blog... Bref, j'attends, peut-être et je l'espère, qu'il partira comme il est arrivé...

Bien à vous,
Alexandra

samedi 22 novembre 2008

Fight for PS

Que va devenir le PS?
Dans le combat qui opposait Martine Clubber Aubry et Ségo Balboa, la lutte fut des plus rudes... Martine l'emporta de justesse après avoir reçu le soutien de B.Delanoë (qui avait jeté l'éponge) et B.Hamon (l'homme de la gauche décomplexée... "quel bel homme" pourrait d'ailleurs dire JL). Sur le ring des élections du premier secrétaire, chacune a joué des coudes pour parvenir à son but: la victoire et le poste...
Est-ce "l'oeil du Lion" (A.Montebourg) du côté de M. Aubry qui a fait son effet? (sic)
Aujourd'hui, j'ai l'impression que l'acmé a été atteint en terme de dissensions au sein du parti... C'est la guerre entre les "poids lourds" du parti... (loin d'être froide pour le coup!)
Entre accusations d'élection tronquée et demande d'un nouveau vote, Manuel Valls a même annoncé au JT de France2, ce midi, que tous les moyens légaux seraient mis en œuvre pour que justice soit rendue à Ségolène et aux militants... La rupture est-elle consommée?
De toute évidence, Nicolas Sarkozy n'a plus le monopole de ce concept... En tout cas, il a fait des émules.
Allons-nous assister à un nouveau combat? Une revanche?
La FRA-TER-NI-TE a t-elle dit son dernier mot? L'avenir nous le dira...


Bien à vous!

dimanche 9 novembre 2008

Promenade automnale : les sens ne connaissent pas la crise.

Loin de Luynes et de ses vicissitudes mais pourtant si proche…
Aujourd’hui, j’ai découvert le 104, nouveau lieu d’expression artistique contemporaine à Paris, qui émerveille par son élégance, son esthétique. Beauté presque insolente au regard du quartier, si terne, qui l’entoure. Vaste espace apaisant, titillant l’esprit créateur et curieux qui sommeille en chacun des visiteurs.
A mon retour de cette flânerie urbaine, mes pensées m’ont néanmoins guidée loin de toute l’agitation parisienne, dans le calme d’une forêt aux couleurs chatoyantes, près de Luynes, où la veille de ma rentrée je suis allée me ressourcer ! (et faire quelques clichés)
J’aime l’automne, je le clame haut et fort, oui, cette saison me séduit…
L’automne ce n’est pas seulement les arbres qui s’endorment, le ciel qui s’obscurcit, la pluie et le froid qui s’installent.
Si les feuilles se meurent… c’est dans un spectacle des plus somptueux qu’elles tirent leur révérence. Pour le plus grand bonheur de nos yeux, elles se teintent de milles couleurs féériques, nuances vives de jaune-doré, de rouge et de orange flamboyants rehaussées par les gracieux rayons du soleil.



Des tons chauds qui jurent avec l’idée même de leur disparition future. Et comme pour nous dire qu’il n’y a pas de souffrance dans cette fatalité, elles amorcent leur descente vers la terre, leur ultime demeure, par une valse enthousiaste orchestrée par un vent tantôt léger ou plein d'entrain et non mauvais comme pouvait le penser Verlaine, dont la « chanson » n’en reste pas moins sublime.




L’automne, comme chaque saison, éveille les sens, si la vue est formidablement sollicitée, l’odorat n’en est pas pour autant lésé. Quel bonheur d’humer ces parfums de feuilles et de bois humides, que vient relever l’odeur des fumées des premiers feux de cheminée, devant lesquels nous aimons tant nous retrouver ou nous blottir. L’automne, en favorisant ces rendez-vous, apporte joie et chaleur conviviale… Se laisser porter par ces moments est un délice que pour rien au monde je ne délaisserai.
Le toucher également y trouve son compte, marcher sur le doux tapis de feuilles recouvrant l’humus moelleux, présent de la nature, procure des sensations proches de l’apesanteur. Le silence de nos pas (qui ravit nos oreilles) est si plaisant, il est parfois interrompu par un craquement de branche fatiguée par deux saisons révolues, le vent soufflant dans les feuilles les plus obstinées, ou par la chute d’une châtaigne en quête d’émancipation, qu’un pied compatissant viendra peut-être délivrer de son bogue épineux.


La pauvre châtaigne ne se doute pas que ce pied lui donnant accès à l’air libre, cèdera bientôt la place à une main moins amicale qui après l’avoir installée dans une poche ou un sac, la déposera dans une poêle percée, sur des braises rougissantes, et que bientôt elle la portera à une bouche qui la dégustera autour d’un verre de bernache ou de cidre… Oh ? Mais voilà que le goût est à son tour stimulé…
Vous l’aurez compris, cette escapade fut l’occasion de m’imprégner de ce qui m’est cher et que je ne peux retrouver ici.


Dans la capitale, les belles transformations de l’automne sont enfin de compte assez peu visibles, seul le froid et la grisaille sont perceptibles. Peut-être que les représentations négatives sur l’automne émanent de là, des urbains qui n’osent s’aventurer hors des murs de la cité…
Bien à vous,
Alexandra

dimanche 2 novembre 2008

Petit détournement de fable célèbre...

L’artisan couvreur et la municipalité


Le couvreur ayant étrangement géré
durant 24 années
Se trouva fort embêté
Quand sa retraite fut arrivée
Il alla donc réclamer
Chez la municipalité sa bien-aimée
La priant de lui régler
Le tas de factures non adressées
« Je vous paierai, lui répond-elle
Sur 6 ans, foi d’édile habile »
Le maire étant généreux donneur,
C’est là son moindre défaut.
"Vous passerez vos prochains hivers au chaud!"
Dit-il au demandeur
-Nuit et jour à tout venant
Je clamerai votre largesse
-Merci pour tant de gentillesse
-Fêtons à présent notre arrangement dans l’allégresse !


Il est incroyable de voir que finalement, notre municipalité est pleine de ressources... financières...
Sortir 87 738,71€ sur six ans, soit 14 623, 12€ par an pendant six ans ne représente à première vue pas grand chose... En revanche, le théâtre (ce n'est qu'un exemple), lui, il coûte cher... mais cher (100€ d'indemnités vous ne vous rendez pas compte à quel point le budget en est grevé!)
En fait, je constate, non sans une certaine tristesse que les caisses sont vides quand cela arrange nos élus... c'est bien navrant non?
A quand la transparence?

"Petit mensonge entre amis…"

De retour à Luynes pour le week-end, je flânais dans les rues de la commune quand l’idée d’aller fureter près de la mairie m’a pris. C’est alors que j’ai découvert le compte-rendu du conseil municipal de mardi. Quelle surprise de lire que Monsieur le maire n’aurait jamais mentionné l’enlèvement des cuves des établissements Dreux…
Nous serions donc, nous luynois, élus de l’opposition et public du conseil du 30 septembre, victimes de notre imagination… de troubles auditifs déformants sans doute, méfions-nous c’est peut-être contagieux…
Je suis quelque peu blessée de voir qu’un édile puisse mentir avec un tel aplomb… Remarquez, ce n’est la première fois, souvenez-vous l’organisation du festival de théâtre, « à titre exceptionnel » par exemple…
Je me demande quelle sera la prochaine ritourette ?

PS : Les cuves toujours en place, le débat sur le coût de la dépollution reste donc ouvert ! Ne nécessiterait-elle pas un emprunt, elle ?
Je comprends mieux les réticences quant à l’idée de filmer et retransmettre le conseil… ce genre de pirouettes malhonnêtes ne pourraient plus s’effectuer, ou bien au risque d’une décrédibilisation durable…

La 8e symphonie municipale

Le 30 septembre dernier, dans le lieu civique luynois par excellence qu’incarne la salle des fêtes, s’est déroulé le premier conseil municipal de la rentrée. La grande surprise, si chère à notre maire B.Ritouret, qui peinait d’ailleurs à dissimuler sa fierté, fut la nouvelle solennité donné à ce rendez-vous : l’entrée par la « porte monumentale » située rue des Halles.

Pour marquer l’instant, on aurait pu s’attendre à voir nos élus pénétrer dans l’endroit sacré, au son de Berlioz et de sa Marche Hongroise, rebaptisée pour l’occasion, la Marche Luynoise. L’idée d’une telle entrée triomphante peuple aujourd’hui encore mon imaginaire (débordant ?)

Quant à moi, au fur et à mesure que j’avançais, la nostalgie m’envahissait, je prenais conscience qu’il s’agissait là probablement de mon dernier conseil municipal luynois, au moins pour quelques temps.

Le conseil débute par la présentation du nouveau secrétaire de mairie, Gérard Perrier. Ex ballanais, il a pris ses fonctions dans notre noble commune le 8 septembre dernier.

C’est Gilles Ferrand qui prend la lourde charge du secrétariat de séance…

Dix-neuf points composent l’ordre jour, ce qui en langue luynoise signifie : « On est pas couché », des signes avant-coureurs de fatigue se lisent déjà sur certains visages…

Le premier concerne une décision budgétaire modificative, et c’est avec grand regret que nous apprenons qu’aucun powerpoint ne viendra illustrer ce changement… snif.

Il y est question d’investissement, et plus spécifiquement du rachat des établissements Dreux, rue Gambetta (sur lequel nous reviendrons), ainsi que d’un aménagement pour un raccordement EDF.

J’exclus quelques points dans le but d’éviter les lourdeurs…

Nous évoquons les conventions de réciprocité entre les communes alentours pour la scolarisation des enfants. Il existe des quotas qui déterminent le nombre d’enfants non originaires de la commune autorisés à venir étudier dans une commune environnante. Lorsque les quotas sont dépassés, une facturation est établie. Pour des raisons de mise en conformité, la nouvelle équipe décide de voter l’augmentation du coût de cette scolarisation. Et oui, même les «migrations scolaires infantiles » sont soumises à des quotas…

Nous abordons désormais le vote d’un remboursement d’un déplacement d’élus, notre maire, à hauteur de 137€. Luynes c’est vous opte pour le contre alors que Vivre à Luynes se contente de s’abstenir.

Puis, est votée l’indemnisation du nouveau responsable de la distribution des informations municipales, qui obtient une somme forfaitaire de cent euros, basée sur le remboursement du coût de l’essence et le déplacement.

Lancée dans un élan de générosité, vous en conviendrez, la municipalité fait voter une subvention de 1000€ pour l’association de pétanque de Luynes, afin de mener à bien l’organisation du grand prix de la ville de Luynes, dont la renommée n’est plus à prouver au moins au niveau Régional, et dont les retombées pour la commune seraient formidables (sic). Pas moins de 500 boulistes devraient s’affronter, Saint-Trop’ n’a qu’à bien se tenir ! Il est amusant de voir que la municipalité est moins frileuse sur certains évènements que d’autres… qui a dit le théâtre ? Malgré la sérénade, le charme ne prend pas…

La structure multi-accueil revient au cœur du débat avec la solution au dilemme de l’administration de médicaments. Cette dernière relève donc de la seule compétence du médecin, et l’enfant devra être muni d’une ordonnance spécifiant la durée du traitement, le nombre de prises, etc.

Ensuite, il est question de l’installation éventuelle de compteurs permettant de connaître la consommation d’eau en instantanée, et ainsi prévenir les pertes et à terme réduire les coûts. Il ne s’agit là que d’une réflexion, dans le cadre d’une action du SIVOM.

Nous poursuivons toujours dans le registre du développement durable avec la question de l’assainissement et des déchets. Le réseau étant vieillissant et la population toujours croissante, la mise en place d’une nouvelle station est à l’étude. Quant au traitement des déchets, dont les coûts augmentent de façon exponentielle, les communes de Luynes, Fondettes et Saint-Etienne réclament la mise en place de containers de récupération des déchets et un programme de sensibilisation des populations.

Les containers sont un sujet de controverse : Quel type ? Enterrés ? Nuisances sonores ? Etc.

Autre polémique autour de la ZAC Beauregard, pour les motifs d’évacuation des véhicules et du nombre de logements, plusieurs réunions devront se tenir, un an est donné pour murir la réflexion… C’est stupéfiant de constater à quel point les projets élaborés sous l’ancienne municipalité sont mis à mal.

Mais passons…

Ce conseil a vu le ton monter crescendo et les esprits s’échauffer presto… Le paroxysme fut atteint lors du quinzième point, relatif à l’acquisition d’un bien : les établissements Dreux (station service, charbon, etc.)

Ce conseil fut joué animato.

Pour la modique somme de 250 000€, la municipalité souhaite acheter ce lieu, sans recours à l’emprunt, afin qu’aucun promoteur immobilier sans scrupules ne s’en empare et ne dénature notre sacro-saint bourg !

Le décor est planté… beauté du geste ? Oui mais… Régis Dubois prend la parole et interroge le maire sur le coût, forcément élevé, de la dépollution de l’endroit. Mutisme général chez les élus de la majorité. Pourtant, on nous dit qu’un diagnostic a bien été établi, impliquant la connaissance de ce coût. Devant les tergiversations répétées de notre maire, R. Dubois soutenu par V. Perrin ne démordent pas, lorsque soudain, vint résonner le Pipeau enchanté de Wolfgang Amadeus Ritouret… « les cuves ont commencé à être retirées »… (mention ne figurant pas dans le compte rendu officiel… omission ?)

Le dialogue est bien difficile, la discussion stérile, et c’est dans la perplexité que se clôt ce point.

Alors que le conseil touche à sa fin, nous nous attendions à entendre l’Alléluia d’Haendel ou bien l’Ode à la joie de Beethoven libérer nos esprits, mais c’est finalement la marche funèbre de Chopin qui retentît : L’Artésium serait définitivement enterré suite à une décision prise le 21 juillet dernier à Tour(s)plus.