dimanche 22 février 2009

« Les temps forts de 2008 » ?


And now, ladies and gentlemen, je m’apprête à aborder un thème au cœur de l’actualité luynoise… Oui, chères et chers concitoyens, vous l’aurez compris, je parle du nouvel écho luynois, the new echo luynois, the best, le meilleur écho que la commune n’ait jamais connu jusqu’alors… le sublime pourrait-on dire ! (merci Nelson…)

J’avais tout d’abord pensé le feuilleter avec vous, page par page, comme si nous étions réunis tous ensemble autour d’une grande table et pourquoi pas d’un verre de Vouvray moelleux (que le monde nous envie), l'histoire d'abolir un instant la barrière de l’écran…
Mais je me suis vite rendue compte qu’il s’agissait là d’une tâche fastidieuse et que le billet se transformerait finalement en roman-fleuve.
Je ne vous propose donc que des regards, totalement personnels, sur certains points traités dans ce fabuleux écho. (J’admets qu’il est réussi)
Tout d’abord, l’éditorial. Nous découvrons notre maire, arborant un sourire confiant, décontracté et naturel (remarquez les quelques frisottis, témoins d’un brushing moins travaillé qu’à l’accoutumée), de semi-profil gauche, costume noir et cravate rouge bien rangée…
Profil gauche, cravate rouge ? Y aurait-il du changement dans l’air ?
Sur cette pose, on le sent fier et heureux de son nouveau né. (Et de sa fonction, avec le port de l’insigne officiel)
Il faut dire qu’une gestation de 10 mois n’est pas de tout repos, mais quelle joie (j’imagine) lors de l’arrivée du bébé… les éclats de l’offset « accouchant » sur le papier des mois de dur labeur, et enfin les cris du petit écho naissant, reconnaissant papa Ritouret et parrain Carle, tous deux éblouis par l’enfant roi ! Sans retenue, versons une larme d’allégresse, d’ailleurs, le regard brillant de notre maire ne trahirait-il pas un soupçon d’émotion ?
Imaginez nos « adjoints-mages » et « conseillers-mages » apportant moult présents (rappelons que Mathieu, dans son évangile, ne mentionna ni le nom, ni le nombre de mages, de plus nous sommes ici bien loin du contexte religieux du nouveau testament, d’où ma prise de liberté).
Je m’éloigne du sujet et je crains que mon emportement teinté de mysticisme déplaise à certains, recentrons donc le débat.

L’éditorial nous annonce la couleur de l’écho, et offre au passage un petit cours de communication selon B.Ritouret…
La piscine, l’école, le cadre de vie, la gestion municipale (avec de beaux camemberts), l’économie, la cuisine centrale, la nouvelle charte graphique (dont l’inspiration historique me plaît bien), un portrait, la Boire, le jumelage, les publicités, la fin de l’Artésium, la révision de Beauregard (non pas Jacques), etc. la rétrospective, tout y est ! Excepté … le THEATRE.
Cette volonté de rompre avec l’ancienne municipalité (qui était visiblement leur promesse) semble toujours prégnante. La non mention du Théâtre rentre probablement dans ce cadre…
S’il est vrai que l’édition 2008 du festival Théâtre en Val de Luynes n’a pas vu de représentations sur le sol luynois, et pour cause, je trouve quelque peu dommageable son exclusion de l’écho. N’oublions pas son nom, l’implication de nombreux bénévoles luynois, et le travail de l’Office de Tourisme…
Et puis ce festival n’est-il pas le plus à même, je cite, « de promouvoir (notre ville) au-delà des limites du territoire » puisque c’est bien connu « il ne suffit pas de faire (poussons la maxime à son paroxysme en ne faisant pas) mais de faire savoir ».
Mais mon petit doigt me dit que le futur sera différent… du flair ? Non quelques informations récoltées deci delà au grès de mes voyages entre Luynes et Paris.
Je ne sais ce qu’il adviendra du festival, mes inquiétudes se portent sur sa substance, noble à ses origines, avec cette association magique patrimoine et théâtre, le désir d’une soirée tremplin, bref, faire du théâtre un lieu de rencontre entre acteurs et population, entre culture et société.
Je redoute parfois une évolution négative, où il ne s’agirait plus que d’un « dispatchage » de troupes dans des lieux, un rendez-vous sans grande considération, si ce n’est sur le profit qu’il pourrait engranger.
Si un certain pessimisme transpire de mon propos, c’est qu’il est omniprésent, ce festival est pour moi un moment de vie fantastique, de cohésion, riche et porteur. Une foule de perspectives peuvent être envisagées et notamment autour des représentations. Ne pourrait-on pas imaginer les communes battre au rythme de ce festival, proposant ateliers et autres manifestations le temps d’une semaine intense et merveilleuse ?
La passion se doit d’être au cœur de son organisation…
Je m’emporte dès qu’il est question du théâtre, que voulez-vous, je crois que j’en suis amoureuse, et pourtant je n’ai moi-même jamais réussi à franchir le cap de ma timidité pour tenter l’aventure de la scène.

J’arrive enfin à un dernier point concernant l’écho : les mots de l’opposition.
Que dire ? Deux discours sensiblement identiques (est-ce fortuit ?), deux thèmes communs : l’affaire des vieilles factures, et l’acquisition des locaux des Établissements Dreux non dépollués.
Je regrette le manque de formules, notamment pour introduire leurs propos, ils s’adressent tout de même pour une partie à leur électorat et à l’ensemble des citoyens luynois, cela n’apparaît pas. Constat ? Dénonciation ? Aspiration à convaincre ?
Je leur accorde que l’écho n’est pas le lieu le plus propice, c’est pourquoi je rêve d’un vrai dialogue avec la population. Je sais aussi que les prochaines élections n’auront lieu que dans cinq ans, mais les convictions, l’engagement ne doivent-ils pas se manifester sur le long terme pour plus de cohérence et de pertinence ? Il faut communiquer comme dirait notre maire, « faire savoir », même s'il ne s'agit que de simples restructurations. Les luynois veulent et ont besoin de savoir…
Si la voie (ou voix) des Blogs semble compromise, je suis certaines qu’il existe d’autres moyens (je suis très inspirée par les Etats Généraux de la culture de Blois…).
J’ai aussi conscience de la faible marge de manœuvre des oppositions à l’échelle des municipalités, mais ne la réduisons pas plus, agissons !

Bien à vous,

Alexandra

PS : Maintenant que la nouvelle charte graphique est établie, que nous sommes détenteurs d’un beau tambour et d’un bel écho… J’attends avec impatience la refonte du site internet, car je pense que c’est ici que le plus gros travail reste à faire. Ne le trouvez-vous pas pauvre et inesthétique ?

vendredi 20 février 2009

Luynes wars: épisode I, l’attaque du Blog!


Un an déjà…


Il y a un an et quelques jours, je créais « Puisqu’on est entre nous ».

Après la découverte et la lecture assidue d’un autre blog, celui d’un brillant chroniqueur, l’idée de me lancer dans l’aventure « bloguesque » me vint.

Ce qui m’habitait alors était le simple désir de m’exprimer sur des sujets qui me tiennent à cœur et de les partager avec les quelques personnes assez enthousiastes pour lire, jusqu’au bout, mes longs discours.

C’est le 25 février que mon premier véritable billet vit le jour. Je ne pensais pas à ce moment là, au retentissement qu’il aurait sur l’orientation du blog d’une part, et sur ma vie d’autre part.

Je me remémore aujourd’hui avec un certain amusement les charges retenues contre moi, mes propos caustiques, mon jeune âge et mon ingénuité, etc.

Un blog à Luynes ! Et pour couronner le tout, un blog qui se pose parfois en organe d’opposition à l’ordre établi, à la majorité municipale…

De quoi en énerver plus d’un, n’est ce pas ? Je m’étonne qu’aucun n’ait tenté de le faire interdire… (sic)

Je ne regrette rien, ce blog m’a tant apporté et aujourd’hui encore… Il est une expérience étonnante, de celles qui vous construisent, il m’a permis de belles rencontres, et certaines qu’il me reste à concrétiser !

J’ai aimé échanger avec vous tous, notamment avec mes détracteurs, le débat n’en était que plus excitant et plus enrichissant, j’espère que cela continuera.

Si à présent mes billets suscitent moins de réactions, je ne désespère pas de retrouver l’engouement passé. Je n’ai rien perdu de mon piquant, seule la carence en informations locales liée à mon éloignement provisoire me contraint au silence.

Néanmoins, je peux d’ores et déjà vous annoncer que bientôt, quelques articles luyno-luynois seront publiés ici !

Bien à vous et merci de votre présence,


Alexandra


lundi 16 février 2009

Chut...

Aujourd’hui, l’envie d’aller flâner en solitaire sur les bords de Loire m’a reprise…
Les saisons ont ce pouvoir de modeler les paysages, que j’aime alors redécouvrir, en silence.
La nature, plongée dans un mutisme favorable à tous les recueillements, accueillait mes pas avec beaucoup de détachement. Aucun bruit… ni craquement, ni bruissement de feuilles, celles-ci ont depuis bien longtemps abandonné les branches qui, nues, n’ont plus que les doux rayons du soleil hivernal pour se réchauffer.






Paysages tristes aux yeux de certains, mon ressenti était pourtant bien différent, légèrement teinté de nostalgie certes, mais empreint de bien-être.
C’est avec une retenue gracieuse que l’astre diffusait sa lumière, jusqu’à disparaître et inonder le ciel de couleurs flamboyantes qui n’étaient pas sans rappeler le Soleil couchant de Suzor-Coté.






Plus j’avançais et la nuit tombait et plus le froid me transperçait. Ce froid était de ceux qui vous rosissent les joues, qui vous ragaillardissent, ces froids que l’on hume et qui vous mettent à l’esprit les souvenirs des feux dans les cheminées, l’odeur des fumées qui s’en échappent, le crépitement des bûches… ces parfums hivernaux.
Si une musique avait dû accompagner ma promenade, nul doute que Johann Brahms en aurait été le compositeur, sa symphonie n°3 ne me quitte plus.

Bien à vous,
Alexandra

PS: De sublimes photos ligériennes ici

samedi 7 février 2009

Proverbe chinois

La citation du jour dans Evène:

"Un voyage de mille lieues a commencé par un pas."

Je crois qu'elle reflète plutôt bien mon état d'esprit de ces derniers temps.

Bien à vous

dimanche 1 février 2009

Petit précis de communication vol.1 : la communication « politique ».



Vous enlevez la queue de cheval, la veste multicolore, l'utilisation de la drogue (sic), les slogans simplets et cette représentation un tantinet caricaturale est toujours d’actualité.
En fait, il serait erroné de réduire la communication ainsi et surtout le travail des créatifs. Ce qui m'interpelle ici relève du politique et non de la communication. Je me suis dit qu'une accroche humoristique inciterait le lecteur à parcourir ce billet. Néanmoins, les termes anglo-saxons sont toujours omniprésents en communication, plus que jamais.
Voyez-vous beaucoup de changements dans les thèmes abordés ?
C’est indémodable! ("Not out of fashion")
Le clivage droite-gauche fait toujours débat, ne peut-on pas voir d'ailleurs le Modem comme le digne successeur de la "Droiche" (sans les idées extrémistes) ?
Quant à la politique d’immigration, elle n'a jamais quitté les préoccupations gouvernementales et demeure une thématique récurrente des programmes. Celle menée aujourd’hui se veut plus pressante, plus directe, la formulation et les faits sont comme qui dirait moins atténués…

Nous pourrions reprendre l’air de l’annonce radio dans les manifs.
J'ouvre ici une parenthèse pour vous dire que je garde un excellent souvenir du mouvement de jeudi, et ce malgré l’attente dans le froid, préalable à la marche. Solidarité, ambiance bon enfant, parodies…
Et pourquoi pas celle-ci :

« Les promesses, des promesses
Faut que ça cesse !
Fais vite le bon choix
Entends nos voix Nicolas
Contre les réformes
Hâtives et mauvaises à la fois ! »

J’imagine déjà certains de mes lecteurs se demander si je ne me suis pas syndicalisée ou encartée depuis mon arrivée à Paris… Alors je préfère couper court à la rumeur, rien n’a changé, pas encore en tout cas, mais j’y songe, j’y songe…
Je pourrais peut-être fonder mon propre parti, le parti du BLOG, puisque nombre de personnes m’identifient ainsi, et c’est avec beaucoup d’amusement que je l’observe.

Bénéfices pour tous, pas d’exclus, chacun y gagnera
Libertés préservées, acquis conservés
Optimisme ( Pas de problèmes, que des solutions)
Garanties de réussite, nous y arriverons, ensemble !

Il me reste à pousser plus loin la réflexion et à faire de vraies propositions, mais ne doutez pas de mon intégrité, ayez confiance, point de populisme dans mes propos… (sic)


Vous y croyez?

"Slumdog millionnaire" et chocolat chaud…

Je ne peux que vous encourager à aller voir le nouveau film de Danny Boyle : Slumdog millionnaire, ou l’univers terrifiant des bidonvilles indiens (avec en prime une belle idylle tourmentée).

Cela faisait bien longtemps que je n’avais pas vu un film de cette qualité.

Une histoire et une réalisation originales, un suspense incroyable, tous les ingrédients pour captiver le spectateur sont réunis. Je ne vous en dis pas plus, empressez-vous de peupler les salles obscures pour voir ce petit bijou.

Je remercie Audrey, ô toi mon amie de Lycée, ma globetrotteuse égarée à Paris, cette soirée n’a été que plus belle en ta compagnie.

Rien de tel qu’une soirée à se remémorer nos « vieux » souvenirs autour d’un savoureux chocolat chaud, dans le Paris du quartier latin: les camarades de classes, les délires adolescents (que je ne détaillerai pas), ce temps où les choses semblaient si simples, où nous fredonnions Michel Delpech et son « Quand j’étais chanteur » ainsi que « Le Loir-et-Cher », Dalida et son « Il venait d’avoir 18 ans » (que tu imitais très bien au passage), ou encore Brel et Joe Dassin…

Et puis s’interroger sur notre devenir, sur la société, constater les changements, les dérives, imaginer des solutions, bref, refaire le monde à notre façon.

Cette petite soirée m’a fait un bien fou.