mercredi 14 octobre 2009

L'aube d'une vie

Hier avait lieu le conseil municipal de Luynes, je ne m’y suis délibérément pas rendue. J’ai décidé de délaisser cet exercice, peut-être pour mieux y revenir un jour.

Je souhaite aujourd’hui me concentrer sur des intérêts originels que le temps, la société dans laquelle nous évoluons, ses conventions m’ont détournée. Il est des moments dans la vie où nous prenons conscience que peut-être nous ne sommes pas celui ou celle que nous rêvions d’être quelques années auparavant. Que ce que l’enfant que nous étions imaginait, ces aspirations qui nous faisaient avancer, être joyeux, nous portaient loin avaient été trop longtemps enfouis, oubliés.
Je ne sais si l’automne est la cause de cette introspection, mais j’ai le sentiment très fort de ne pas être forcément à ma place, de rechercher un but sans ne jamais pouvoir l’atteindre, que la pente qui m’y emmène ne fait que se raidir, se joncher d’obstacles.
Que dire également de ce cœur qui parfois si proche m’échappe pourtant, disparaît pour n’être plus qu’un fantôme, un fantôme dont les apparitions se raréfient, dont les silences qui l’accompagnent s’ils ne sont pas incompris sont pesants.
Tant de choses impalpables aujourd’hui, dont le simple constat m’exaspère jusqu’à me rendre triste.
La vie ne doit pas se subir mais se construire, et au regard des surprises qu’elle peut réserver, il est grand temps pour moi de réagir.

vendredi 2 octobre 2009

Ams TRAM gram…

Chers lecteurs et chères lectrices, l’heure est à la participation citoyenne !
L’individu passif n’est plus, aujourd’hui il clame haut et fort son désir de collaborer à son environnement, aux décisions. Il veut être reconnu comme partie-prenante et non plus comme tiers subissant…
Fini le consommateur place au « consomm-acteur », le simple spectateur disparaît pour devenir « spect-acteur ». Communicants, marketeurs et même sociologues ne reculent devant aucune construction linguistique et néologismes pour traduire cette évolution sociétale et comportementale.
Les différents secteurs s’y adaptent et tentent de satisfaire ce nouveau besoin, garant peu ou prou de la réussite d’un projet.
« Considérez l’individu, ou offrez-lui l’illusion de cette considération, et celui-ci vous le rendra » telle pourrait être la nouvelle maxime des puissants…
Point de démagogie, la bonne foi de nombre d’entreprises de ce type n’est plus à prouver, et fort heureusement !
La multiplication des blogs d’entreprise, de marques, de partis et de personnalités politiques, les forums, et autres réseaux sociaux découlent de cette évolution. Internet a favorisé l’émergence de cette conscience à la fois individuelle et collective, en donnant les moyens à chacun de se révéler en tant qu’être penseur et libre d’exprimer ses opinions. Le foisonnement d’outils simples d’utilisation est un appel à la prise de parole, qui tend à se généraliser à chaque secteur.
Les débats sont légion sur la toile, l’individu se forge un avis en accédant à une foule d’informations en quelques clicks, instantanément, s’émancipe de la vision imposée par le prisme parfois déformant de certains médias et partage fièrement ses connaissances, ses « scoops » qui en un temps record peuvent parcourir la planète. Bref, on ne berne plus comme ça l’individu (ou presque…), et quel constat réjouissant !
Mais ce nouveau circuit a ses effets pervers, il faut savoir prendre le recul nécessaire face à la profusion d’éléments proposés, les analyser, peser le pour et le contre… là est bien souvent toute la difficulté et malheureusement la supercherie a une longue vie devant elle…

Pardonnez-donc cette longue parenthèse, et accordez-moi quelques minutes de votre précieux temps pour vous annoncer le propos réel de ce billet. Je lis dans vos regards un certain étonnement (mon côté Big Brother) quand au rapport entre le développement précédent et mon titre, au demeurant accrocheur, non ?
Trêve de plaisanterie, quoique, puisqu’il s’agit d’un jeu de mot… vous pouvez en rire, ma plus grande compagne de ces derniers jours, la fièvre, qui a dû largement influencer ce choix, n’en rougira pas…
Avec beaucoup de perspicacité, vous avez déduit qu’il était question de choix !
Depuis hier et jusqu’au 31 octobre 2009, vous pouvez voter pour le design du futur Tramway tourangeau, parmi trois propositions, ici : Tram-tours
Qui du Belvédère mobile, du Curseur ou de la Sculpture dynamique, directement inspirée par « le Monstre » de Xavier Veilhan, sortira vainqueur de cette consultation publique ?
Voilà de quoi impliquer les tourangeaux dans l’élaboration du Tramway, de créer du lien avec ce futur mode de transport et ainsi d’en favoriser l’acceptation…

Bon choix à vous !