samedi 12 mars 2011

Les cloches auront-elles un écho… luynois ?

Les tambours de Luynes se suivent et se ressemblent un peu… parfois beaucoup en matière d’éditorial. Elans lyriques et poétiques sont de mises pour annoncer l’événement interplanétaire qui aura lieu à Luynes le 21 juin prochain et pas moins de deux éditos auront été nécessaires pour faire connaître : la fonte des cloches de l’église en public !

Mais voilà, si l’initiative assez peu laïque dans sa forme présente néanmoins quelques réjouissances, ce « bis repetitas » me laisse perplexe… Sans doute inspiré par « l’art poétique » d’Horace, Bertrand Ritouret se sera dit « que ce qui est beau peut être répété dix fois sans lasser l'auditeur » mais c’est sans compter sur sa préoccupation du moment : la campagne pour les élections cantonales.
N’aurait-il pas concentré tous ses efforts à son seul et unique tract, pourtant fort dépourvu de propositions, et à sa profession de foi, calomnieuse et agressive, délaissant ainsi les affaires luynoises ?
Mais comme il est coutume de dire « jamais deux sans trois », une autre explication alternative me vient à l’esprit, rejoignant peu ou prou la précédente. N’est-il pas possible que l’action municipale soit si peu effective qu’elle ne puisse trouver sa place dans l’édito ? Et face à ce vide, rien de tel que de monter en épingle, encore et encore un événement. L’an passé, souvenez-vous, l’American Loire Valley festival subissait le même sort.
Par ailleurs, si je souligne ce vide ce n’est pas sans lui trouver un lien avec la disparition de notre magazine d’information communale, de là à dire que les cloches ont sonné le glas de l’écho luynois, il n’y a qu’un pas.
Il est vrai que réduire ce dernier à une parution (et sans date établie) contre deux ou trois lors des précédentes mandatures, surtout lorsque l’on connaît le goût de notre maire pour la promotion de ses actions, cela suscite quelques interrogations. Ne faut-il pas y voir une absence de substantielle moelle ? Cela lui apporte au demeurant de l’eau au moulin quant à son argumentaire pour vanter la diminution des coûts d’impression, tant il est vrai qu’un tambour ne rivalise en rien dans ce domaine avec un écho luynois.

Voilà toute l’ironie et le paradoxe entre ses longs discours oraux aux allures de plaidoiries et la réalité luynoise…