Oui, celui là même qui n’a eu de cesse de faire la une de la NR, controversé, source de discorde, dans l’opposition comme au sein de son groupe : le bugdet 2009 du Conseil Général d’Indre-et-Loire, dont le point de divergence et de contestation était l'augmentation de 12% de la fiscalité départementale.
Il faut reconnaître qu’il a suscité nombre d’articles et de réactions, il était un peu notre Dallas local, et c’est comme tel que la NR se plaisait à le présenter. J’ai souvenir de commentaires fort amusants contant la « querelle » qui opposait entre autre Claude Roiron et Philippe le Breton, et notamment d’une légende de photo qui disait cela : « c’était le temps où il l’appelait ma petite Claude ». L’univers impitoyable du Conseil Général que voulez-vous, tout y était, le dissentiment, l’émotion, etc.
Bref, aujourd’hui tout cela semble passé, les « dissidents » sont rentrés dans le rang, et le budget a finalement été voté, malgré les poursuites auprès du tribunal administratif.
J’étais ravie, enfin la décision de communiquer avait été prise, enfin les zones d’ombres allaient s’estomper, enfin une véritable action de proximité avec la population.
Je pense que ce rendez-vous répondait à une réelle attente des habitants, une explication de visu, a priori sans langue de bois, loin des éventuelles déformations médiatiques…
L’exposé fût relativement exhaustif, accompagné de l’incontournable powerpoint aux couleurs vives, peut-être un tantinet longuet, mais au demeurant clair et intéressant.
Je ne vais point m’attarder sur le détail qui j’espère figurera bientôt sur le site du Conseil Général pour toujours plus de transparence, en attendant vous pouvez y retrouver l’actualité. Je tenais en revanche à témoigner quelques observations.
Claude Roiron est une battante, c’est l’image qu’elle a véhiculé ce mercredi, forte de ses convictions, elle a su se montrer persuasive. Elle est, qui plus est, imperturbable. Devant les attaques quelque peu atypiques d’un professeur de l’université François Rabelais, elle a su rester calme et se défendre avec une certaine dextérité. Et pourtant, réagir à une accusation chantée sur l’air de la Marseillaise, et à des incriminations agressives n’est pas chose aisée.
Malgré cet incident, le débat a pu se poursuivre.
Une chose m’étonne, Luynes étant le chef lieu du canton, c’est d’ailleurs en vertu de ce titre que B.Ritouret a justifié l’augmentation de son INDEMNITÉ (et non salaire, je vous prie de m'excuser pour cette faute IMPARDONNABLE) pourquoi était-il absent ?
Bien à vous,
Alexandra