samedi 27 septembre 2008

Bien vu non?

Voilà un petit film d'animation sur les relations hommes/félins, que je trouve parfaitement bien analysées... Ce billet n'intéressera donc que les amoureux des bêtes et plus particulièrement des chats! Bon visionnage!



Un petit film drôle, une belle journée d'automne ensoleillée, de quoi être de bonne humeur non? Profitez-en bien!
Bien à vous,

Alexandra

jeudi 18 septembre 2008

Le fruit de tout un travail… partagé !

Les 10, 11 et 12 octobre prochain se tiendra à Orléans le colloque « Histoire et mémoires des immigrations en Région Centre ».

Ce n’est pas parce que j’ai apporté une maigre contribution à cette étude, par le biais de mon mémoire universitaire, que j’en fais la publicité, mais bien parce qu’il s’agit là d'un thème à la fois passionnant et important. Le phénomène de l’immigration a toujours fait débat, dans la sphère politique d’abord, il est d’ailleurs une fois plus aujourd’hui au cœur des programmes voire des enjeux politiques, puis est devenu un sujet d’études pluridisciplinaires, rassemblant sociologues et historiens (dont l’éminent G. Noiriel) mais pas seulement.

Pourquoi ?

Il est tout simplement indispensable d’appréhender ce phénomène, dans sa globalité et sa complexité pour mieux en parler et éventuellement « agir ».

Or, au regard de certaines actions, certaines discussions, certains évènements ce n’est de tout évidence pas encore le cas, il semble planer de l’incompréhension, qui laisse libre cours aux représentations erronées sur l’immigration comme sur l’immigré, d’où découle la crainte qui engendre parfois la haine. Et aujourd’hui, il est inconcevable que de telles visions puissent encore exister.

L’immigration a été et est encore un apport culturel et économique conséquent pour le pays dit d’accueil, n’en déplaise à certaines personnalités politiques, à l’instar d’un Jean-Marie Le Pen, ou encore d’un Philippe De Villiers (dont son porte parole Guillaume Pelletier a véhiculé les idées avec presque plus de convictions que son mentor, dire qu’il est : jeune, tourangeau et prof d’histoire-géo, c’est triste pour la jeunesse, une honte pour le métier d’enseignant, et pauvre Touraine !). A première vue, ces derniers et leurs adeptes s’expriment en toute méconnaissance de cause ou alors vivent dans le déni, à moins qu’il ne s’agisse plus singulièrement de faire choux gras sur de vieilles peurs que sont l’inconnu, l’étranger notamment, en stigmatisant leurs "différences", leur identité culturelle, par des théories ethnocentristes (francocentristes) dangereuses… Avec le recul, les trois propositions me paraissent compatibles.

Le jour où la France reconnaitra son passé (de grande tradition migratoire…) et l’assumera entièrement (je pense plus particulièrement ici à son passé colonial), peut-être que les mentalités (les plus réfractaires) évolueront enfin, je l’espère au plus vite.

En attendant et pour commencer, il est utile d’écouter la bonne parole, « prêchées » entre autre par de brillants et preux « chevaliers-chercheurs » (adoubés par l’ACSE, la CNHI et l’EHSS), qui se sont donnés pour mission de faire connaître et de diffuser la vérité sur ce qu’est l’immigration, afin de pourfendre les idées reçues, le mensonge et faire triompher nos « valeurs républicaines », et ce en brandissant le glaive du savoir !

C’est à Orléans, les 10, 11 et 12 octobre et vous y serez les bienvenus !

Pour consulter le programme (conférences, tables rondes, animations, etc.) : cliquez ici.


Et pour ceux que ça intéresse: Le rapport final de l'étude.
Alexandra.

samedi 13 septembre 2008

Libre expression...

Chers lecteurs, chères lectrices,

Je l'avais proposé il y a quelques mois, et voilà que ce matin, un très beau texte est arrivé dans ma boîte mail, l'auteur souhaitant rester anonyme, je ne dévoilerai aucune information à son sujet. Il m'a simplement demandé si j'accepterais de publier le fruit de son travail... Après lecture, je ne pouvais qu'approuver cette requête et me sens même flattée qu'il ait choisi mon blog pour véhiculer ce message.
C'est un joli billet, que je sais sincère, sur un thème qui m'est cher: l'Amitié. Je vous laisse, à présent, l'apprécier à votre tour.


L’AMITIE « LA VRAIE »


L’amitié, quel est le sens de ce mot de nos jours, si mal usité, si bousculé ? Dans le domaine du web, on l’utilise un peu à tort et à travers, on fait entrer « untel » « unetelle « dans ses amis ! Curieuse relation que des « amis » jamais rencontrés, dans cet univers virtuel. Certes on communique, on n’a jamais autant communiqué, autant papillonné, de forum en forum. Mais que restera-t-il dans quelques années ?
Moi, je voudrais parler de la véritable amitié, pas de ces relations éphémères où ceux qui se disent vos amis, curieusement s’évanouissent, et ouvrent le parapluie au moindre souci.
L’amitié si bien définie par MONTAIGNE « parce que c’était lui, parce que c’était moi »
L’amitié durable, prendrait-elle ses racines dans l’enfance, dans l’adolescence ? Pas sûr, mais il faut bien reconnaître que les longues soirées d’échanges insouciants, à refaire le monde, à dessiner l’avenir laissent des souvenirs immuables et tendres, que de fous rires ! Que de rêves jamais réalisés!
Et puis les liens se distendent un peu, les chemins se séparent, les préoccupations diffèrent, un mariage, des études, un engagement professionnel, un déménagement mais les contacts se maintiennent. Et lorsqu’on a le plaisir de se retrouver les discussions reprennent avec la même chaleur, et le même enthousiasme comme si l’on s’était quitté la veille. Que du bonheur !
Mais ces amis là, un, deux, trois, ils sembleraient qu’ils puissent se compter sur les doigts d’une seule main. Comme l’a chanté Maxime le Forestier, « on ne choisit pas sa famille, on ne choisit pas ses parents », en revanche son meilleur ami on l’élit.
L’amitié avec un grand A, la vraie celle qui se joue du temps et des tempêtes.
Celui ou celle avec qui on se sent en profonde harmonie et dont on ne peut se séparer bien longtemps, celui ou celle que l’on peut déranger n’importe quand et qui prêtera toujours une oreille attentive, et qui s’il le faut sera là en deux temps trois mouvements.
A- MI -TIE trois syllabes pour exprimer un lien merveilleux qui repose sur trois critères, Fidélité, Loyauté, Sincérité. « La perle au fond des mers » comme l’a définit le Père Didon.
Quoi dire de plus, aimer, respecter, partager, écouter, un lien qui suppose une confiance réciproque profonde d’où naîtront de touchantes confidences. Disponibilité, tolérance, franchise. Échanger ses avis, accepter les discussions, respecter les divergences, respecter les silences et les distances, il arrive à tous d’avoir besoin de s’isoler, de respirer.
C’est un partage de nos différences, de nos joies, de nos peines. Mais voilà l’amitié demande du temps et de l’indulgence! Telle une fleur impérissable, elle grandit et s’épanouit… et jamais ne devrait se faner.

jeudi 11 septembre 2008

Ecrire ? « La possibilité d’une île » ?


Je me suis souvent interrogée à ce sujet … et il arrive que l’on me pose la question…

Alors, qu’est ce qui me pousse à écrire ? Ici, comme ça, maintenant…

Question cruciale vous allez me dire, puisque ce blog, sans raison précise, n’aurait pas lieu d’exister.

J’ai longuement hésité avant d’ouvrir ce blog. Je me disais que mes opinions n’intéresseraient guère de monde, que « mon style » était lourd, « mon humour » incompris parfois, et que l’esprit de synthèse me faisant défaut, à leur première venue, les quelques lecteurs aventureux perdus dans le vaste monde de la blogosphère se précipiteraient vers la sortie, préférant déserter ce lieu que de se laisser enrôler par des lectures alambiquées, « œuvres » d’un esprit égaré voire tourmenté, qui sait ?

Allez donc savoir ce qui se passe dans ma « p’tite caboche » ? [Je trouve que cette expression à quelque chose de titi parisien… voyez, je tente de m’imprégner des us et coutumes de la capitale (sic)]

La création du blog s’est faite alors que la campagne électorale des municipales battait son plein, l’intérêt que je lui portais m’a incitée à rédiger un premier long billet sur ce thème, l’engouement inattendu et les débats qu’il a suscités comme ses successeurs m’ont conduit à continuer dans cette voie, tout comme le plaisir de remplir cette tâche.

Néanmoins, vous l’avez tous remarqué, depuis quelques temps, je laisse plus facilement place à mes états d’âme, au grand damne de certains... j’en suis sûre.

La poésie, les philosophes, le temps, la nature, sont autant de « prétextes », de sources d’inspiration (qui méritent néanmoins que l’on s’y attarde) pour plonger au plus profond de soi, à la manière d’une thérapie peut-être, et faire partager, allusivement, des éléments qui nous tiennent à cœur, des états, des impressions…

J’aime m’émerveiller de ce que j’observe, de ce que j’entends, de ce que je sens ou ressens… Par-delà les obstacles, c’est avec un œil curieux, un tantinet naïf (on me le répète assez souvent), et attentif que j’essaie d’avancer et d’envisager le monde, mais il y a des périodes où c’est plus compliqué. Pour cela, la nature, la musique et mes lectures sont une aide précieuse

Qu’il est bon de se laisser glisser, l’espace d’un court instant, vers un idéal, vers cette « possibilité d’une île » à la Houellebecq, vision au demeurant très baudelairienne.

Idéal qui bien souvent (sauf exception) ne réussit à prendre vie que par nos seules pensées, nos rêves et dorénavant par l’écrit en ce qui me concerne. Je me rends compte que par ces mots, vous pourriez penser que je suis désabusée. Mais que nenni, j’ai juste pris conscience que la réalité n’a presque jamais rien d’idéale, et ce, malgré mes espérances... Je m’explique : sans que ces deux notions soient frappées d’antinomie, elles s’accommodent difficilement l’une et l’autre (est-ce un mal sociétal ?), il y a toujours un élément perturbateur qui vient troubler le semblant de « bonheur » que la réalité revêt parfois…

Bref, aujourd’hui, ce temps maussade est sans doute un peu responsable de ces lignes.

Alexandra


PS: Quoique... à me relire, il transparait bien une certaine mélancolie (aussi génératrice de ce billet)... je l'espère passagère!


dimanche 7 septembre 2008

Je revis...


Je suis rentrée hier soir de Paris, plus exactement de Meudon-la-Forêt où je logeais, chez mon frère.

J’avoue que l’impatience de revenir en Touraine, après ces jours éprouvants à arpenter Paris et ces arrondissements, était immense.

Je me suis bien gardée de ramener le stress qui m’a animée toute cette semaine, seule la fatigue m’a suivie, qu’une bonne et longue nuit de sommeil a en partie évincé !

Mes seuls regrets restent encore l’incertitude qui plane autour de mon logement, malgré un dossier constitué, et d’avoir laissé à sa triste condition le Héron de Meudon.

Derrière chez mon frère, un petit bassin aménagé accueille un héron cendré qui règne en maître sur la faune locale, soit sur les canards et les pigeons (c’est la région parisienne…).

Il trône au sommet de la hiérarchie, mais semble n’en retirer aucune gloire, les autres volatiles paraissent lui vouer un grand respect, s’inclinent lorsque celui-ci déploie ses ailes et cessent toute chamaillerie lorsque ce dernier « élève la voix ». Je me suis plu à l’observer, tantôt prostré, paisible, tantôt voler et effleurer les immeubles et la fenêtre de l’appartement. Il s’agit bien là d’un héron urbain, son plumage souffre à première vue de la pollution, et lui de la solitude, je n’y connais certes pas grand-chose en matière de héron, je devrais d’ailleurs m’informer auprès de mon ami Guillaume, grand passionné d’ornithologie, mais ce héron là m’avait tout l’air bien moins épanoui que ceux de nos bords de Loire, c’est évident…

Ne riez pas (enfin si, vous pouvez…) mais je crois que l’espace de ces quelques jours je me suis identifiée à lui… (J’exagère un peu, en fait, l’idée d’être comparé à un Ardeidae ne m’enchante guère…). Bref, je me disais, que comme moi, il serait bien plus heureux en Touraine.

Et me voilà de retour, et croyez-moi ou non, qu’est ce qu’on est bien ici, et ce petit pincement au cœur lorsque le panneau « Indre-et-Loire » s’est présenté à ma vue, sur le bord de la route… aaaah… quel soulagement.

A peine arrivée, et mes affaires déposées, j’ai ressenti le besoin d’aller du côté de la place Plumereau, boire un verre en agréable compagnie amicale, parler, écouter et aussi raconter mes déboires parisiens… Je crois qu’il m’est indispensable de m’imprégner de tous ces éléments qui me sont pourtant familiers, mais que je ne verrai bientôt plus autant que je le désirerais. J’ai néanmoins conscience qu’à Paris, je vais découvrir moult lieux de vie fort sympathiques, mais l’ambiance de la place Plumereau, quelle que soit l’heure, quelle que soit la saison, à cette faculté à me réjouir.

Il faut dire que j’y ai partagé tellement de bons instants… De doux et intenses moments, tels que de chaleureux cafés (un en particulier), en charmante compagnie, à échanger de délicieuses et enrichissantes conversations (dont certaines me manquent), des regards, des sourires, des silences aussi parfois, que jamais je n’oublierai. Egalement des moments plus festifs, des anniversaires, des évènements à arroser (et ils sont nombreux…), mais c’est bien souvent l’occasion de papoter autour d’un verre entre ami(e)s, de refaire le monde, décompresser, se confier…

Tours, c’est des moments magiques mais aussi des lieux, des bars, des habitudes, longtemps j’ai fréquenté les frères Berthom, le cadre, la musique et l’ambiance me plaisait, puis il y a eu le Juanita Banana, dont l’univers invite au voyage, où j’appréciais déguster une bonne pina colada accompagnée de quelques sucreries achetées en face la Civette, aujourd’hui, je vais au grès de mes envies et côtoyant quelques aficionados du Temps des Rois, je redécouvre ce lieu, atypique et convivial, qui m’est désormais cher.

Hier, j’ai été contente de constater le retour des étudiants, la place grouillait de monde, principalement des jeunes (point de ségrégation dans mon propos), l’atmosphère était à la fête…

Malgré la fatigue, je me suis délectée de cette soirée.


Bon dimanche, bien à vous!


Alexandra

samedi 6 septembre 2008

Au scandale!!!


Chères lectrices, chers lecteurs… Je me trouve actuellement sur Paris, où je suis à la recherche d’un logement. Vous connaissez à présent mon goût pour les réactions à chaud et ma capacité d’indignation face aux exactions… vous comprendrez donc assez aisément l’inspiration de ce billet…
On m’avait pourtant prévenu, j’ai néanmoins cherché, dans ma grande crédulité, à minimiser les théories « catastrophistes » relatives au marché de l’immobilier parisien. Force est de constater, aujourd’hui, mon tort. Mea culpa! Pour ma défense... je dirai qu'il faut le voir pour le croire!
Je suis outrée, choquée par ce que j’ai découvert, d’abord démoralisée, je relève un peu la tête ce soir.
Ayant un budget limité, ma quête s’est concentrée dans un premier temps sur les locations de particulier à particulier. Mais voilà, ce que j’ai vu est révoltant, lamentable.
Je ne mets bien sûr pas tout le monde dans le même panier, mais j’ai vite abandonné cette approche pour privilégier les agences (plus « chères», mais tout de même plus sûres… à condition toutefois, de pousser les bonnes portes). En effet, ce qui m’a été proposé à plusieurs reprises ne peut être qualifié de « logements », il s’agissait de taudis… sales, parfois même insalubres (alors que certains prétendaient qu'ils avaient été refaits à neuf: peinture "décollée", sol défoncé, carreaux cassés...) et à des prix exorbitants.
N’est-il pas malheureux qu’au XXIe siècle nous en soyons encore là ? Je n’ai pu m’empêcher de repenser à mon sujet de mémoire de master1 sur l’immigration portugaise en Indre-et-Loire et sur les conditions de logement des immigrés, d’hier mais aussi d’aujourd’hui.
Le terme de « marchands de sommeil » est plus que jamais d’actualité, sans-papiers, immigrés, étudiants, « travailleurs pauvres » sont la proie de ces propriétaires bien peu scrupuleux, prêts à tout pour s’enrichir sur la précarité de « leurs prochains ».
Pour certains, le malheur des uns fait encore le bonheur des autres…
Je m’interroge alors, pourquoi tout ceci ne subit pas plus de contrôle ? Je sais que le logement est une préoccupation des élus, néanmoins, beaucoup reste à faire.
Si les associations, et les PACT (centre de Propagande d’Action Contre le Taudis) existent toujours, observent, constatent et dénoncent, je me demande si leurs voix ont gardé le même poids que dans les années 1960-70, à l’heure où la crise du logement faisait rage et où les bidonvilles et autres locaux malsains prospéraient… Mais la situation a-t-elle réellement changé ? La pénurie de logements ne fait qu’accentuer le phénomène….
Alors qui ? Qui prend en charge ce problème majeur ? [Madame Christine Boutin ? (sic)]
Il existe apparemment une « police générale du maire », chargée de prévenir, entre autres choses, les désordres à l'ordre public, d'assurer la sécurité et la salubrité publiques, ainsi que la police spéciale du préfet en matière d’insalubrité des logements. Car il s’agit bien là d’un grave délit, mettant en danger la santé et la vie des occupants, les accidents trop fréquents, nous rappellent d’ailleurs ces terribles conditions dont les coupables semblent bien souvent peu inquiétés (mieux vaut prévenir… non ?). Lançons une traque sans relâche des propriétaires malhonnêtes, car il y a là, surement une noble lutte à mener et dans la verbalisation de ces infractions, un gain considérable à faire, sans doute plus glorieux et justifié que celui des amendes liées aux dépassements des temps de stationnement par exemple (pratiquées si consciencieusement), et cet argent ne pourrait-il pas servir au financement de logements sociaux et autres réhabilitations ??? Peut-être que cela se fait déjà, mais l’ampleur du phénomène est telle que c’est difficile à croire, du moins en région parisienne, alors que ces délinquants de l’immobilier seraient facilement appréhendables puisqu’ils proposent leurs biens en location sur internet, sur journaux… et cela sans aucune honte. Honnis soient-ils!
C’est ainsi que mon coup de gueule, que certains jugeront naïf, peut-être à raison, touche à sa fin…
Bien à vous !

Alexandra

lundi 1 septembre 2008

« Les enfants sont merveilleux »

Cette phrase célèbre de Jacques Martin, immortalisée dans l’humour par les Nuls, dans une hilarante parodie de l’école des Fans (devenue l’école du Fan), avec un Alain Chabat en J.Martin plus vrai que nature et une Valérie Lemercier en petite fille fan d’Hervé Vilard, future videuse de truites, quelque peu incontrôlable, m’a bien souvent fait rire.
Mais au-delà du sketch, je dois reconnaître que cette réplique puise son essence dans la vérité.
Pourquoi cet intérêt subit pour les enfants ? Pourquoi ce sujet d’article, dont vous me l’accorderez, je ne suis pas coutumière ? Non, je ne m’apprête pas à vous annoncer un heureux évènement, ce billet, n’est en aucun cas un faire-part de naissance déguisé, ce n’est pas encore dans mes projets (il y a certains critères indispensables à remplir, vous en conviendrez, qui m’échappent pour l’instant).
Ce billet, qui n’a rien avoir non plus avec la rentrée des classes (pourquoi tant de mystère ???), se veut être, en fait, un gage de toute l’affection et de l’attachement que je porte aux enfants, à « mes » petits bouts qui pour certains ont bien grandi.
Voilà sept ans que je m’adonne au baby-sitting, et cela m’a apporté bien plus que de l’argent de poche, ça a été pour moi une expérience formidable.
Je me souviens de ma première soirée, je n’avais que 17 ans, et la peur de ne pas être à la hauteur, de ne pas être appréciée des enfants, de ne pas savoir faire preuve de suffisamment de patience ou d’autorité quand cela était nécessaire, de ne pas être assez psychologue, me tenaillait.
Soudain, je me sentais investie d’une « lourde » responsabilité, totalement nouvelle : m’occuper d’enfants.
Si je veux être honnête avec vous, ça n’a pas toujours été facile, il m’est arrivé de ramer un petit peu, face à certaines situations, une colère, des chamailleries, etc. Mais globalement, je ne retiens que les bons moments, parmi lesquels j’inclurai aujourd’hui les moments du bain, où m’éclabousser était pour certains un divertissement sans équivalent !
Les enfants ont un don, à leur contact, le monde est différent, il est plus beau, plus doux, plus magique, plus insouciant. A leur image, il le modèle dans la pureté, il l'idéalise, et nous pauvres adultes que nous sommes, parfois déprimés par une réalité bien moins réjouissante, on oublie tout cela, le temps de ces instants partagés, et on se laisse porter par leur vision enchanteresse, leurs yeux rieurs, leur vivacité, leurs sourires…
Les enfants vous obligent à être d’humeur joviale, allègre, et cela implique de laisser de côté le stress et les soucis, et pour cela je ne sais comment les remercier, car ils m’ont immensément aidée à certaines périodes.
Je me suis découverte à leur contact, une imagination et une patience que je ne soupçonnais pas, ils sont quelque part aussi un révélateur de personnalité, de caractère.
Je n’irai pas jusqu’à dire, qu’aujourd’hui, le monde des enfants n’a plus de secret pour moi, il est si vaste et évolue si vite que ce serait présomptueux. Néanmoins, je suis devenue incollable sur Spiderman, Dora l’exploratrice, Charlotte aux Fraises, Tchoupi et autre Oui-oui, etc.
Je vous mets également au défi de rivaliser avec moi au Lynx, à Croque-carotte, ou encore à Halli Galli et j’en passe, même si j’avoue, sans honte ou presque, m’être fait battre à de multiples reprises…
Cette expérience de sept années, qui avec mon départ à Paris risque de prendre en partie fin, a été enrichissante et chargée d’émotions, car si les enfants savent recevoir, ils n’omettent pas pour autant de vous donner, des joies, de l’amour, etc.
J’ai grandi à leur contact, j’ai vieilli aussi, ou plutôt devrais-je dire, je me suis parfois sentie « âgée », ou ayant pris un « coup de vieux » comme on dit, vous savez, ce sentiment d’être parfois dépassée, "has been", devant une mode qui vous a échappé par exemple et que « Quoi ? Tu connais pas tel ou tel jeu de PSP ? Tel ou tel dessin animé ? Telle ou telle marque ? Untel, unetelle? ». Et devant l’évidente et « affligeante » ignorance, vous êtes contraints de suivre un cours de rattrapage, très précis, proposé et suivi de bon cœur, ponctué par quelques réflexions parfois surprenantes.
Toutes ces choses, même celles qui peuvent paraître dérisoires, m’ont beaucoup apporté.
Je tiens également à remercier pour leur confiance et leur gentillesse les parents de ces chers bambins.
Mes petits, je vous embrasse tous très fort et vous dit que de Paris, je penserai à vous et ne vous oublierai pas, soyez-en certains.
Merci à vous tous, Danaëlle, Garance, Clarisse, Jeanne, Paul, Camille, Blanche, Côme, Jeanne, Gaspard, Hugo, Clémentine, Marceau, Éloïse, Tanguy, Yvan, Marion, Arthur, Martin, Adrien…

A bientôt... et bonne rentrée!
Alexandra