mardi 21 avril 2009

Le monde merveilleux de Ségolène Royal

Je m’interroge sur les intentions de Ségolène Royal, sur ses agissements et leurs conséquences.

S’il n’est plus à démontrer que notre président de la République est à lui seul un dictionnaire des mauvaises manières, des formules grossières et vexatoires et qu'il fait preuve dans sa vision de l’Afrique et de certains de ses confrères (et consœurs) de dédain, les interventions récentes de Mme Royal laissent néanmoins perplexes.

Je ne sais ce qui la motive, ni même ce qu’elle espère retirer de son comportement (si ce n’est faire parler d’elle), car pour ce qui est de sa propre image, elle se ternit, entrainant sur cette pente celle du parti socialiste. Certains de ses membres se confondent en excuses pour rattraper les divagations de leur ex-candidate aux présidentielles et doivent répliquer aux attaques d’une droite que la contrariété rend désobligeante.

Non contente de ne pas avoir été élue présidente de la République ou 1er secrétaire du parti, Ségolène Royal endosse désormais le rôle de Miss France politicienne, ambassadrice de la bonne parole et apôtre de la sainte excuse.

Investie de cette nouvelle mission sacrée, elle parcourt le monde sur les traces de Nicolas Sarkozy et tente de rectifier les bourdes (avérées, probables ou supposées) de ce dernier.

Celle qui fascina une partie de la France et enflamma Charléty en 2007 semble aujourd’hui quelque peu esseulée et dépourvue d’une certaine lucidité face à une société dans l’attente de réflexions éclairées et de propositions concrètes, et qui se trouve désabusée devant ces facéties si peu constructives (bien que ses propos à Dakar, certes arrivés sur le tard, soient sensés…).

Ce qui m’inquiète, ce sont les retombées sur le PS, déjà fragilisé en termes d’image et de notoriété par ses querelles internes et ses défaites aux présidentielles, ce dernier n’a nullement besoin des « gaucheries » d’un messie qui se révèle plus préjudiciable que providentiel.

A l’heure où des jeunes se mobilisent pour que les élections européennes occupent le devant de la scène politique et que les Français s’y impliquent, il serait dommage que de telles chamailleries viennent compromettre leur effort et leur combat pour une Europe Citoyenne et à gauche !

N’amalgamons pas les maladresses de Ségolène Royal avec le travail réel de tout un parti !


lundi 20 avril 2009

Un nouvel hymne pour la municipalité ?

Après, l’ami RitouretSi j’avais un marteau.
J’ai remarqué avec amusement l’usage de plus en plus fréquent que notre maire fait du marteau lors des réunions publiques du Conseil municipal.
Alors, en guise de clin d’œil, voici une petite parodie…

Si j’avais un marteau,
Je cognerais le jour,
Je cognerais la nuit,
J’y mettrais tout mon cœur,
J’ferais taire l’opposition,
Créerais une commission,
Et j’y mettrais Sabine,
Et Gilles, Alain et Philippe
Oh oh, ce serait le bonheur.

Si j’avais une cloche,
Je sonnerais le jour,
Je sonnerais la nuit,
J’y mettrais tout mon cœur,
Pour le travail dès l’aube,
Rassembler mon équipe,
J’appellerais Martine,
Eric, Anne-Christine et Odile
Oh oh, ce serait le bonheur

Si j’avais une chanson,
Je la chanterais le jour,
Je la chanterais la nuit,
J’y mettrais tout mon cœur,
Lors de mes plaidoiries,
Pour les cérémonies,
J’la chanterais pour Danielle,
Gisèle, Evelyne et Nathalie…
Oh oh, ce serait le bonheur.

Je vous épargne la suite, le marteau du courage, la cloche de la liberté… et la chanson, c’est aussi pour nous qu’il la chante, tout le monde le sait !

Un conseil municipal peut en cacher un autre…

Non, vous ne rêvez pas, il s’agit bien d’un billet de compte-rendu, mais je dois vous prévenir que si les deux derniers conseils seront abordés (31 mars et 14 avril) les détails seront moins précis qu’à l’accoutumée.

Les chiffres étaient à l’honneur puisqu’il s’agissait du vote du budget et de celui des subventions. Je cache ma joie vous vous en doutez !

Je vous énonce brièvement les principales dépenses qui composent le budget de 2009.

Budget investissement qui s’élève à 2 202 984,44€ et comporte un emprunt de 800 000€. (Budget total de 7 932 716 ,90€ et détail de la séance ici)

Le parking des Varennes, des réparations et remises en état diverses comme le toit de la salle Courteline, la toiture du local de la Croix Rouge, les trottoirs de la rue des Richardières, fossés et trottoirs de la rue du Grand Verger, etc.

Il est vrai que l’état de nos voiries impose ces frais…

L’école Pasteur bénéficiera d’un aménagement de son entrée, ce qui n’est pas du luxe au vue de la dangerosité actuelle et du manque de place. Le gymnase se verra quant à lui prochainement embelli d’une nouvelle porte d’entrée.

La mairie se dote d’un podium mobile, une scène facile à monter et démonter qui servira bon nombre de manifestations… dont le théâtre. (10 min montre en main d’après B.Ritouret pour le démontage)

Il est aussi question d’installer des bornes de stationnements dans notre bourg. Une version évoluée de la zone bleue qui nécessitera des « statio-pass » de 15 à 30 min maximum sous peine, en cas de dépassement, d’une amende ! De quoi renflouer les caisses…

Un panneau d’indication de vitesse « montrant du doigt » votre vitesse et son excès éventuel s’implantera de-ci de-là dans la commune. Qu’il fait bon vivre à Luynes !

Enfin, la mairie se modernise… 40 000€ pour le renouvellement du parc informatique, les licences qui l’accompagnent, les formations, etc. L’adjoint à la communication, A. Gardin a présenté avec beaucoup de convictions son projet qui me semble être du ressort de l’intranet : un espace collaboratif. Il fit un exposé exhaustif et technique, qui je crois en a semé quelques uns en route dans l’assemblée. D’autres se sont accrochés, ce fût mon cas, blonde que je suis ! Ce type d’initiative, si elle est bien adaptée est une valeur ajoutée en termes de circulation de l’information et favorise la cohésion entre les élus et entre le personnel.

Pour ce qui est de la cohésion il y a du boulot, car lorsque j’ai fait mon entrée dans la salle des fêtes, une chape de stress m’est tombée dessus, que de tensions et d’échanges houleux. Gilles Ferrand, fier de nous soumettre son beau powerpoint, ne semblait guère apprécier les questions de l’opposition, pourtant sensées.

Sur les interrogations concernant des transferts de sommes de postes budgétaires à d’autres, la seule réponse était : « il vous suffit d’aller consulter les rapports dans le bureau de Mme Beaufreton. ». L’audience se regarde, cela lui est-il possible également ?

Des questions sans réponse, des bisbilles, des échanges acrimonieux… à l’instar de ceux au sujet des séjours d’été du centre de loisirs, dont les tarifs n’ont de cesse d’augmenter. Bref, un dialogue difficile et un maire pourtant coutumier de la coupure de parole qui osa lancer à Mme Roguet un « si vous vouliez bien ne pas parler pendant que je parle, ce serait plus agréable », un tantinet indélicat non ? Je vous assure que les conseils municipaux luynois n’ont rien à envier aux débats politiques télévisés, nous devrions peut-être requérir l’intervention d’Arlette Chabot !

Passons à présent au conseil du 14 avril, plus court, plus calme mais néanmoins peu ouvert.

J’ai appris cette année que le conseil municipal n’était pas un lieu de débat, Vincent Perrin se vit refuser une question relative aux défraiements des élus lors des déplacements hors de la commune, le maire n’hésita pas à lui rétorquer que ce n’était ni le moment (car abordé au précédent conseil), ni l’endroit.

Les principales subventions sont attribuées sans surprise à l’ASL (31 270€), l’AML (24 000€) et l’Office de Tourisme (20 000€). Comme vous le savez, le tourisme relève désormais de la compétence de notre communauté d’agglomération. Cette subvention intervient donc dans l’attente d’un versement de Tour(s)plus.

P. Biet s’interroge sur la sémantique, il remarque avec amusement que certaines associations « réclameraient » alors que d’autres « solliciteraient »… la majorité sourit, il n’y a pas de différence de considérations vis-à-vis des associations.

Je fais abstraction de quelques passages pour aborder le dernier point de l’ordre du jour relatif à la gestion de la piscine. Cette année, le contrat avec Aqua Life Saving n’a pas été reconduit. Nous revenons à l’ancien fonctionnement. Je tiens à préciser qu’en revanche rien ne change pour le personnel saisonnier des vestiaires. Si certains contrats évoluent, s’arrêtent, etc. certains persistent. Aucun minimum garanti donc, un salaire horaire et une somme finale dépendante du bon vouloir de la météo !

Des cours particuliers seront dispensés par les maîtres nageurs habilités, en dehors de leur temps de travail et de façon libérale. Moyennant une redevance de 150€, ils pourront utiliser les bassins hors horaire d’ouverture. Les tarifs ne sont pas encadrés par la municipalité, souhaitons qu’ils soient abordables pour que chacun des enfants luynois puissent apprendre la natation, vœu de B.Ritouret.

Le conseil se clôture sur ce point, le coup de marteau retentit.

Avant de partager le pot de l’amitié, quelques informations nous sont communiquées.

Concernant l’American Loire Valley festival, les modalités d’inscription seront explicitées dans le prochain Tambour, et le feu d’artifice ponctuant l’évènement sera tiré du Château (sauf interdiction de la commission de sécurité).

Le jumelage sera associé au Feu de la Saint-Jean le 20 juin prochain, l’occasion de fêter les 25 ans du jumelage avec Mebstetten, avec la probable présence d’Olvega.

Enfin, la piscine ouvrira ses portes le 1er juin sous le signe des festivités avec un marathon aquatique ! De quoi amoindrir la concurrence que va susciter l’ouverture de celle de La Riche prévue pour l’été prochain.


dimanche 19 avril 2009

Un bel article...

Je vous propose ici de découvrir en cliquant sur ce lien un article évène d'Elie Guedj sur l'immigration, bien rédigé et juste. Il s'intitule: L'immigration en question, la culture et le politique.
Deux remarques cependant, l'absence de références d'historiens et de sociologues que je trouve dommage, mais au vue du titre, cela s'explique aussi. Et la citation d'Éric-Emmanuel Shmitt qui a déclaré que l'écrivain peut se: "permettre ce que l'historien ou le journaliste ne font pas : épouser le point de vue de celui dont on parle, et raconter les choses telles qu'il les ressent". Car si l'historien se doit effectivement de rester dans l'observation, l'analyse et se montrer impartial et totalement objectif, l'histoire orale ne doit pas être négligée, les témoignages (de première importance) qui appuient les œuvres permettent eux-aussi de restituer le ressenti de l'immigré. Et ce avec leurs mots, leurs émotions, au plus près du vécu, aucune trahison des propos n'est possible.
Après, je vous l'accorde, ne comparons pas un roman à une étude socio-historique, les vocations sont différentes.
Un souvenir pas si lointain pour moi et vers lequel je me rapproche à nouveau...

dimanche 12 avril 2009

« C’est ma vie… »


« (…) c’est pas l’enfer, c’est pas le paradis ! » chantait Salvatore Adamo. Et bien figurez-vous que j’ai cette chanson depuis quelques heures dans la « caboche » (quand je vous disais que j’avais un côté désuet, j’étais sérieuse…).

Dans moins d’un mois je vais avoir 25 ans… Non pas que cela me dérange ou que ce cap me semble insurmontable mais ces derniers temps, j’ai eu le loisir de cogiter sur ma vie, si courte soit-elle.

J’ai l’impression que la 25e année est une étape importante dans l’inconscient collectif. Les allusions concernant l’entrée dans la vie active, vos ambitions, se font plus fréquentes, plus explicites. Que dire des réflexions de votre entourage sur votre vie sentimentale, et de cette étrange tradition appelée « Catherinette » qui vous stigmatise (certes joyeusement) si vous n’êtes pas mariés. Pourquoi la perpétuer aujourd’hui alors que la « norme sociétale » a bien changé et que rares sont les époux de cet âge ?

Je constatais alors que ces dernières années et plus spécifiquement 2008 ont été pour moi riches en évènements, changements et rebondissements.

Sans doute me trouverez-vous téméraire si je déclare avoir appris plus sur l’existence en une année que toute ma vie durant.

J’ai appris l’importance que suivre et défendre ses convictions avaient dans la construction de soi, et dans sa reconnaissance personnelle.

J’ai appris que si l’évidence s’impose à vous, sa mise en œuvre est parfois difficile voire douloureuse.

J’ai appris que les sentiments peuvent vous conduire loin, qu’ils savent mener une lutte acharnée avec la raison jusqu’à la faire défaillir pour un temps, sublime…

Seulement, la raison ne saurait s’effacer ad vitam æternam, elle guette et resurgit lorsqu’une faiblesse, un doute se fait sentir.

J’ai appris les déchirements de l’esprit et du cœur, la souffrance de la passion, le détachement impossible, et l’oubli improbable?

Je me suis trouvée tour à tour pathétique telle l’héroïne de Guy de Maupassant dans Une vie, amère, et finalement pleine d’espoir.

J’ai également appris que des relations amicales fondées sur des liens solides peuvent naître et se nouer dans un laps de temps réduit.

J’ai appris que parler peut effectivement soulager (oui, je sais ça faisait longtemps que certains me le disaient).

J’ai découvert la sensation du manque, rassurez-vous, je ne parle en rien d’une quelconque substance illicite.

J’ai réalisé et je réalise encore que le malaise et l’embarras peuvent inhiber tout un être. Que les regrets s’accumulent parfois.

J’ai appris que les déceptions jonchent notre chemin, qu’elles sont autant d’obstacles à surmonter pour continuer d’avancer.

J’ai appris, j’apprends et je n’aurai de cesse d’apprendre. Comme disait Joe Dassin : « il est long, il est loin le chemin » et parfois il est bon de « s’arrêter dans un coin » et de profiter des instants présents sans trop penser. Car oui, j’ose le dire si je tiens fort à l’expression cogito ergo sum, ne plus penser peut-être un bienfait formidable.

Vous pouvez ranger les violons, j’arrête ici de vous dévoiler mon introspection.

Ah et j’allais oublier : connaissez-vous la métaphore freudienne de l’iceberg ? Selon lui, un individu ne dévoile que 10% de ce qu’il est vraiment…

Bien à vous,

Alexandra


vendredi 10 avril 2009

La loi Hadopi rejetée!

Quel retournement de situation, contre toute attente la loi Hadopi a été rejetée!
Vous trouverez en fin de ce billet un dessin amusant de Martin Vidberg illustrant l'assemblée nationale au moment du vote (tiré du site Lepost.fr)
Pour celles et ceux qui n'auraient pas suivi cette actualité, je vous propose le texte d'un député écologiste, François de Rugy, pris sur le Point.fr ce jour. Il s'agit d'un extrait de billet écrit sur son blog:

"Alors que j'étais ce matin dans mon bureau ou en réunion à l'Assemblée pour préparer une proposition de loi que nous devons déposer la semaine prochaine, une collaboratrice de notre groupe m'a appelé pour me signaler que le vote allait bientôt intervenir sur ce texte et que, compte tenu du rapport de forces, il y avait une chance qu'il ne soit pas adopté. Lorsque j'ai accouru à l'hémicycle, j'ai constaté que plusieurs députés socialistes restaient groupés derrière la porte de l'hémicycle ou plus exactement derrière le rideau qui sépare le sas d'entrée du bas de l'hémicycle. J'ai évidemment compris qu'il s'agissait d'attendre là, la fin de l'intervention de la ministre pour faire une entrée groupée. Ainsi le groupe UMP se croyant majoritaire, sur la foi du décompte des députés effectivement installés à leur siège, n'allait pas tenter d'ultimes manoeuvres de procédures pour retarder le vote et "rameuter" à leur tour des députés UMP dispersés dans leurs bureaux... À notre grande surprise, cette petite précaution de dernière minute a marché. Comme quoi le vote d'un texte tient parfois à un rideau qui se lève ou se baisse au bon moment !"

Je trouve l'anecdote réjouissante, tout comme le ton du billet et tenais à vous le faire partager!


L'actu en Patate

jeudi 9 avril 2009

« Faites chauffer la gomme ! »


J-51 avant le prochain évènement Luynois : l’American Loire Valley Festival, qui se déroulera les 29, 30 et 31 mai au niveau des Varennes.
Pendant 3 jours, notre belle commune verra déferler une vague de bikers, une marée de blousons en cuir noirs, d’hommes tatoués et viriles à souhait, aux chevelures « samsonesques » ou plus rases, accompagnés de femmes sexy, arborant des hauts moulants qu’un concours de tee-shirt mouillé viendra peut-être rendre plus suggestifs.
Comment ça mon regard est stéréotypé ? Bon je l’admets, l’emphase était de rigueur dans cette brève présentation. Et puis si cela peut vous rassurer, je connais quelques motards qui ne ressemblent en rien à cette description.
Les moteurs vont vrombir, les pneus vont crisser et noircir l’asphalte, Luynes va gronder…
Les animations, dont je rappelle la gratuité pour les habitants de notre commune après inscription, vont battre leur plein au travers de concerts, de bike show, et autres démonstrations à l’instar de Dominique le Tronçonneur.
Francis Zégut, l’animateur radio atypique et incontournable des aficionados de musiques rock et dérivées, sera de la partie. J’avoue prendre beaucoup de plaisir à lire les billets d’humeur de ce féru et fin connaisseur de musique dans le magazine Rollingstone, à défaut d’être branchée sur les ondes aux heures de diffusion de son émission.
Luynes va donc vibrer au rythme des Harley Davidson et de leurs fans (Hells Angels affirmés et plus secrets, des surprises ?), ainsi qu'au son de groupes dont les noms laissent rêveurs vous en conviendrez : Los Putas, Truckers ou encore Diesel Rocker, Calibre 12, Johnny Jay et Natchez. De quoi nous « ramoner les cages à miel » comme dirait l’expert précédemment cité.
Je ne suis pas opposée à l’évènement en question, bien au contraire, il faut de tout pour faire un monde, qui plus est ces festivités répondent à une attente, j’en veux pour preuve la fréquentation lors des éditions antérieures et tant que l’amusement est au cœur de l’initiative, je n’aurai rien à redire.
En revanche, ce qui m’interpelle davantage c’est l’association avec notre « village paisible », sa conduite écologique, ses paysages ligériens et ruraux, ses monuments, qui un temps seront distraits par la pollution sonore mais pas seulement, des divers engins présents.
En termes d’identité et d’image, je cerne mal ce qui a motivé la décision d’accueillir cette manifestation dénotant largement avec les discours et le portrait dressé par notre maire au sujet de Luynes.
Si j’approuve la disruption et l’encourage même fréquemment (notamment en matière de pensée), la vision de notre L napoléonien trônant aux côtés du logo Harley Davidson et sous la roue d’une moto de la même marque me surprend.
Une chose est certaine, je m’y rendrai, j’observerai d’un œil curieux et ingénu ce qui s’y passe. Et qui sait ? Peut-être que se sera l’occasion d’apercevoir dans un accoutrement inhabituel l’un de nos élus, amoureux caché des montures métalliques.

Bien à vous,

Alexandra

dimanche 5 avril 2009

Ces chansons là...


Je ne sais si c’est la conjoncture, le temps ou un tout autre facteur ambiant qui m’échappe, mais ces derniers temps je trouve l’atmosphère tendu, empreint de petites tensions qui mises bout à bout, n’ont de cesse de parasiter notre quotidien.

Plutôt que d’amorcer un billet de compte-rendu sur le conseil municipal du 31 mars, je préfère m’adonner à la rédaction d’un texte plus frivole.

Qui plus est, j’ai perçu dans un précédent commentaire comme une crainte, un acte de défense à mes dires à venir, et je ne veux nullement accentuer le stress qui peut régner aujourd’hui et qui transparaît trop fortement à mon goût.

Ce billet prend des allures d’états d’âme, même si je ne puis dire avec certitude qu’il relève bien de cela.

Comment vous expliquer les raisons qui me poussent à écrire, alors qu’elles sont pour moi floues ? Je dois vous avouer que parfois je m’interroge sur la poursuite de ce blog.

Si l’envie d’écrire est bien présente, l’inspiration me fait défaut, les occasions se font plus rares et la fatigue m’astreint à délaisser mon ordinateur.

Certains bloggeurs parlent d’addiction, il y a sans doute une part de vérité dans ces propos, je ne peux en effet renier ce que la découverte de commentaires procure.

Trêve de blabla, je m’éloigne du sujet initial de ce billet.

Je souhaitais vous faire part d’un ressenti particulier, déjà évoqué au travers de « Robert Schumann et moi » : le rapport que l’on entretient avec la musique.

Notre état d’esprit nous rend plus ou moins réceptif à des chansons, des textes, des musiques.

Schumann occupe une place privilégiée, il vient fréquemment hanter mes pensées de souvenirs à la fois délicieux et cafardeux. Je crois que la première écoute est déterminante, les conditions dans lesquelles on se trouve à cet instant marquent pour longtemps les écoutes ultérieures et le lien qui nous unit à une œuvre. Le talent de Schumann réside dans la puissance évocatrice de sa musique, quand le psychique et le physique s’entremêlent et remuent tout un être.

Si la musique classique est reine dans ce domaine, il serait hasardeux d’exclure les musiques dites « populaires » dans leur capacité à procurer pléthore d’émotions.

Je me laisse souvent emporter par les rythmes et les textes de Debout sur le Zinc, « La déclaration » est sans doute ma préférée, le spleen de Radiohead, de Muse ou de Massive Attaque accompagne tantôt mes moments nostalgiques tantôt les plus lascifs, tout comme un vieux standard de jazz à la Glenn Miller Orchestra.

Ma bonne humeur, elle, réclame généralement des airs pétillants de toute époque, folk, légers, ou rock. Je dois d’ailleurs vous confier que je cache une facette un tantinet désuète. Il m’arrive d’écouter avec grand plaisir voire frénétiquement Georges Moustaki, Michel Delpech ou Joe Dassin (et bien d’autres). Qu’il s’agisse d’aller siffler sur la colline, d’un petit pain au chocolat ou de dépasser les autos à vélo et dans Paris, je suis toujours partante, et que dire d’un petit tour chez Laurette. Aaah, j’aime cette philosophie ! Aux premières notes, la mélancolie s’envole, la gaîté s’installe, et le monde devient folichon !

Il serait dommage de négliger le pouvoir de la musique. Par elle, les auteurs œuvrent finalement à rendre notre quotidien plus magique et plus poétique, mais bien plus, ils nous guident, nous accompagnent, ils traduisent nos états d'âme, nous éclairent parfois, et pour cela je les en remercie.

J’aborderai surement, prochainement, le pouvoir de la littérature. Elle aussi est une source de bien-être et d’évasion incontournable, venue sur le tard en ce qui me concerne mais dont je ne peux désormais plus me passer !