jeudi 10 juillet 2008

Compte-rendu is back!

Chers lectrices et lecteurs, Luynois ou d’ailleurs, venus d’autres contrées lointaines ou proches, je fais aujourd’hui mon retour dans l’univers périlleux du compte-rendu de Conseil municipal.
Oui, vous l’aurez tous remarqué, mes derniers messages n’avaient aucun trait à la politique locale et relevaient plus de mes états d’âme qu’autre chose…
Que voulez-vous, ma vie ne s’arrête pas à la fréquentation assidue des conseils municipaux… A ce propos, je tiens à vous informer qu’il me sera difficile de jouer mon rôle "d’envoyée spéciale" à partir de la rentrée prochaine… Je dois, pour une durée encore indéterminée, quitter ma belle province tourangelle pour la capitale, mon master1 en poche, je pars recevoir un « enseignement de communicante » dans une école parisienne…
Je sais que cette nouvelle va en réjouir un certain nombre, qui peut-être à la lecture de ces quelques lignes sont déjà partis à la cave et font sauter le bouchon de leur meilleur pétillant (Vouvray ou Montlouis, par pur chauvinisme…). J’entends déjà raisonner les « chic chic, elle va nous fiche la paix », mais ne vous y trompez pas, malgré mon absence physique, je resterai au fait de l’actualité de ma chère commune, et garderai un œil sur les évènements qui s’y dérouleront... en tachant bien sûr de revenir le plus possible… Tout cela va me manquer…
Rangeons les mouchoirs et rentrons à présent dans le vif du sujet !
Le 23 juin dernier avait lieu le sixième conseil municipal de la nouvelle municipalité…
17 points étaient à l’ordre du jour pour ce nouveau rendez-vous citoyen, les regards se croisaient et une certaine inquiétude se lisait en eux… 17 points ? Fichtre ! A quelle heure ça va se finir ? Telle était la question… Et ce début de conseil nous confortait dans cette interrogation.
Alors qu’étaient abordés les règlements intérieurs, l’assemblée d’observateurs ressentit comme un goût de travail bâclé… Etions-nous en commission ou en conseil municipal ?
Un long débat porta entre autre sur l’administration de médicaments à un enfant malade au sein de la halte garderie. On était dans le flou… et finalement, après de nombreuses et interminables minutes de discussion, plus ou moins stérile, il fut tout bonnement décidé de supprimer le paragraphe s’y référant et d’y revenir lors d’un prochain conseil…
A autre règlement intérieur, autre débat, il s’agit cette fois du conseil municipal. L’opposition pose ses questions, et non sans amusement, nous observons dans le clan majoritaire, chaque élu, dans un mouvement simultané (quasi chorégraphié), plonger dans leurs papiers, tête baissée, tel des élèves un peu décontenancés devant une colle de professeur, y farfouiller pour trouver la page correspondante et (re)lire l’article ou le paragraphe se rapportant à la question.
Soufflerait-il comme un vent de mauvaise préparation ?
C’est au tour du nouveau Tambour de Luynes de monopoliser le débat. Vincent Perrin (Luynes c’est vous) prend la parole pour faire une remarque somme toute pertinente à propos de l’éditorial. Il soulève un problème : La vocation première du tambour est rappelons-le, d’informer, de renseigner la population sur les activités se déroulant au sein de la commune, et sur les activités proposées par notre réseau associatif. Or, dans le dernier tambour, on nous mentionne la hausse de 8% accordée par la municipalité aux associations. Force est de constater que non seulement cette annonce n’a rien d’évènementiel… mais plus encore, elle prend des allures de « coup de pub » pour l’action de la nouvelle équipe…
Si cette augmentation est une bonne chose, je pense que le tambour n’est sans doute pas le vecteur le plus approprié pour ce type d’information… non ?
Je n’ai rien écrit sur le tambour… cela vous surprend ? N’allez pas croire que ce silence signifie que je n’ai rien à dire…
Si le format, l’éditorial et la qualité du papier ne sont pas forcément à mon goût (ce n’est qu'une appréciation personnelle), je lui reconnais quelques qualités : tout d’abord il rajeunit l’information, ensuite, les couleurs sont agréables et attractives, et enfin, le logo est élégant (et mon « moi » historien ne peut qu’estimer son histoire, sa symbolique… dont le « secret » m’a été révélé, que je tairais néanmoins pour laisser la nouvelle municipalité s’exprimer sur ces choix…).
J’ai reçu quelques confidences… notamment concernant le coût d’impression, qui serait selon les dires de B. Ritouret et de son équipe, moins élevé que ceux de l’ancienne formule… Admettons… mais je veux bien des chiffres pour venir corroborer ce scoop !
Pour en revenir rapidement à la qualité du papier, disons que l’utilisation d’un papier recyclé, dans un souci écologique, si cher à notre maire « trotinettophile », serait peut-être plus judicieux… mais il est vrai que cela lui retirerait un peu de son cachet… question de priorité…
Je ferme la parenthèse « tambour », et reprend mon récit du conseil… Le conseil s’attaque à présent aux tarifs de la cantine scolaire, et annonce une hausse générale. La cuisine centrale suscite de nombreux questionnements… son déficit n’aurait de cesse de s’accroître, son entretien coûte cher, ses prix semblent déranger certains clients qui envisageraient de solliciter les services d’une autre entreprise…
Je me permets d’omettre quelques points, un compte-rendu détaillé étant disponible sur le site de la mairie, car à évoquer les 17 points, je crains quelques endormissements devant les écrans…
Je vous amène ainsi directement au point relatif aux indemnités des élus. Vous allez me dire que cela avait déjà été traité lors du conseil du 26 mars, date à laquelle l’augmentation de ces dernières avait été votée… et je vous répondrais que vous êtes des citoyens zélés, car c’est exact ! Seulement voilà, l’augmentation n’a été attribuée qu’à compter du 26, ce qui signifie que les quelques 10 jours allant de leur investiture à cette date ont été « payés » sur la base de l’ancien montant, d’où une demande de compensation…
Que dire ? Bien que cela ne représente pas une somme astronomique, n’est ce pas un tantinet déplacé ? A l’heure où l’on crie haut et fort qu’il n’y a pas d’argent, que le théâtre coûte cher… Et puis je pense plus particulièrement ici aux saisonniers des vestiaires de la piscine (dont la « rénovation » a émerveillé la DDASS), payés sur la base du smic horaire, sans minimum garanti en cas de fermeture prolongée de la piscine, lors d’aléas divers…
J’espère que pour certains l’investissement politique n’est pas seulement affaire d’argent…
Je vous laisse seuls juges…
Après plus de deux heures le conseil touche à sa fin… Le maire déclara : « l’ordre du jour est épuisé » et un « et nous aussi » sortit de l’assistance… cette petite réflexion m’amuse encore, c’est pourquoi je vous la fais partager !
Quelques renseignements nous sont communiqués, concernant l’abandon, effectif, de l’artésium, le repas des anciens, décalé aux vacances de la Toussaint et enfin, le festival de Théâtre.
L’Office de Tourisme en a repris le flambeau et je me réjouis malgré tout de le voir vivre !
J’entends beaucoup de choses se dire à son sujet, laissez moi le temps de vérifier la véracité des informations pour vous les restituer…
Néanmoins, je peux vous dire qu’il aura lieu du 2 au 9 août, comportera 4 représentations, dans trois lieux : le domaine de Beauvois, le château de la Plaine à Fondettes et le château de Chatigny.

Retrouvez toutes les informations ici : Site de l'Office de Tourisme

Nombreuses sont les questions qui me taraudent quant à ce que sont devenus le Prieuré St-Venant et la place de l’Alma par exemple… Pourquoi Luynes n’a plus de site d’accueil ? Espérons que l’année à venir sera de meilleur augure pour ce festival tant apprécié !
Le conseil pris fin avec en guise de clôture un pot de l’amitié (oui on aime ça à Luynes) en l’honneur de Monsieur Maillet dont ce conseil fut le dernier en tant que Directeur Général des Services.

La soirée se poursuivît pour certains à la boule de fort où je fus gentiment conviée… Merci pour le verre et pour la conversation !

Bien à vous !

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Un tambour de Luynes, imprimé sur papier glacé, en quadri, et par un imprimeur coûterait moins cher qu'un tambour de Luynes imprimé directement en Mairie par les imprimantes municipales? dites-moi vite où se trouve cet imprimeur si peu cher!!!!!
Je trouve, une fois de plus, que c'est un scandale de faire croire aux luynois de telles âneries pour justifier de telles dépenses!

Alexandra a dit…

J'attends de voir si les chiffres viennent corroborer les propos de l'équipe municipale... j'avoue être comme vous: sceptique...
J'attends donc...
Mais comme vous avez pu le constater, vu le peu de commentaires que ce billet a généré (à ce propos, merci pour le votre que j'apprécie sincèrement)il faut croire que cela n'a pas piqué la curiosité des lecteurs et leur sens critique, je m'en étonne encore...
Bien à vous,
Alexandra