jeudi 18 septembre 2008

Le fruit de tout un travail… partagé !

Les 10, 11 et 12 octobre prochain se tiendra à Orléans le colloque « Histoire et mémoires des immigrations en Région Centre ».

Ce n’est pas parce que j’ai apporté une maigre contribution à cette étude, par le biais de mon mémoire universitaire, que j’en fais la publicité, mais bien parce qu’il s’agit là d'un thème à la fois passionnant et important. Le phénomène de l’immigration a toujours fait débat, dans la sphère politique d’abord, il est d’ailleurs une fois plus aujourd’hui au cœur des programmes voire des enjeux politiques, puis est devenu un sujet d’études pluridisciplinaires, rassemblant sociologues et historiens (dont l’éminent G. Noiriel) mais pas seulement.

Pourquoi ?

Il est tout simplement indispensable d’appréhender ce phénomène, dans sa globalité et sa complexité pour mieux en parler et éventuellement « agir ».

Or, au regard de certaines actions, certaines discussions, certains évènements ce n’est de tout évidence pas encore le cas, il semble planer de l’incompréhension, qui laisse libre cours aux représentations erronées sur l’immigration comme sur l’immigré, d’où découle la crainte qui engendre parfois la haine. Et aujourd’hui, il est inconcevable que de telles visions puissent encore exister.

L’immigration a été et est encore un apport culturel et économique conséquent pour le pays dit d’accueil, n’en déplaise à certaines personnalités politiques, à l’instar d’un Jean-Marie Le Pen, ou encore d’un Philippe De Villiers (dont son porte parole Guillaume Pelletier a véhiculé les idées avec presque plus de convictions que son mentor, dire qu’il est : jeune, tourangeau et prof d’histoire-géo, c’est triste pour la jeunesse, une honte pour le métier d’enseignant, et pauvre Touraine !). A première vue, ces derniers et leurs adeptes s’expriment en toute méconnaissance de cause ou alors vivent dans le déni, à moins qu’il ne s’agisse plus singulièrement de faire choux gras sur de vieilles peurs que sont l’inconnu, l’étranger notamment, en stigmatisant leurs "différences", leur identité culturelle, par des théories ethnocentristes (francocentristes) dangereuses… Avec le recul, les trois propositions me paraissent compatibles.

Le jour où la France reconnaitra son passé (de grande tradition migratoire…) et l’assumera entièrement (je pense plus particulièrement ici à son passé colonial), peut-être que les mentalités (les plus réfractaires) évolueront enfin, je l’espère au plus vite.

En attendant et pour commencer, il est utile d’écouter la bonne parole, « prêchées » entre autre par de brillants et preux « chevaliers-chercheurs » (adoubés par l’ACSE, la CNHI et l’EHSS), qui se sont donnés pour mission de faire connaître et de diffuser la vérité sur ce qu’est l’immigration, afin de pourfendre les idées reçues, le mensonge et faire triompher nos « valeurs républicaines », et ce en brandissant le glaive du savoir !

C’est à Orléans, les 10, 11 et 12 octobre et vous y serez les bienvenus !

Pour consulter le programme (conférences, tables rondes, animations, etc.) : cliquez ici.


Et pour ceux que ça intéresse: Le rapport final de l'étude.
Alexandra.

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