dimanche 17 août 2008

Le bonheur est sur les bords de Loire… ou presque.

Alors que je me réveille, après une nuit où le sommeil m’a en partie échappé, j’ai la désagréable surprise de constater le morne temps… J’hésite un moment avant de me lever, à quoi bon me dis-je. Et puis je décide de prendre les choses en main, je me persuade de réussir à rompre avec les sombres et maussades pensées qui monopolisent actuellement mon esprit.
Les heures passent… et enfin, le soleil daigne pointer le bout de son nez… Un rayon de soleil c’est mieux que rien et ça me motive pour me rendre au marché des potiers à Langeais.
Langeais, petite commune d’Indre-et-Loire, est un lieu que j’apprécie pour son calme, son histoire et sa beauté. Son château, en prise totale avec le bourg, est somptueux et je regrette parfois que Luynes n’ait pas cet avantage, néanmoins, notre promontoire à son charme.
Le marché est intéressant et donne à la ville des allures de petit village de montagne riche d’un savoir-faire artisanal, le relief en moins. Des artistes de toute la France sont présents et le talent est au rendez-vous, je tombe en admiration devant certaines sculptures et poteries, mais ma bourse ne me permet pas de faire quelques acquisitions, alors je me contente de l’émerveillement que leur vue me procure.
A mon retour, alors que je longe les bords de Loire, je me sens soudainement attirée par les steppes ligériennes et l’envie de m’y promener…



Le paysage est enchanteur, le soleil illumine le chemin avec une douceur printanière, qui lui confère de jolies teintes pastelles, le vent léger agite les feuilles des arbres et fait se courber les grandes herbes qui ondulent délicatement et bruissent harmonieusement. Quel endroit placide et magique ! Un regard m’a incitée à cette balade mais c’est tout mon être qui la réclamait…
Je me régale de ce décor, tantôt aride et tantôt verdoyant.







Et cela me renvoie à toute la symbolique de la vie, sa dualité, avec d’un côté, la dureté de la réalité qui nous impose parfois désillusions, tristesse et souffrances, et de l’autre, l’espoir, moteur de la vie, l’espoir que rien n’est jamais perdu, que les lendemains peuvent être radieux, qu’après la pluie vient le beau temps comme dit le célèbre adage. Et je m’y accroche… Je m’efforce de croire qu’à chaque dilemme il y a une solution et me laissant emporter dans un élan idéaliste que la pureté de l’air et la magnificence du site ont engendré, je me suis dit que le bonheur doit toujours finir par triompher !
J’arrive enfin à hauteur d’un sentier menant sur la plage… Je me sens presque apaisée, l’horizon est splendide, je m’installe alors, une petite île se présente devant mes yeux ce qui me ravit, mes pas ne m’ont sans doute pas menée là par hasard… J’observe et j’écoute le murmure de l’eau, je sens le vent sur mon visage et qui balaye mes cheveux, quel bien-être… Je ferme alors les yeux pour mieux m’imprégner de cette atmosphère d’abord joyeuse puis mélancolique.









Mon imagination me guide ensuite, je suis seule et pourtant je ressens une présence, alors j’ouvre les yeux et cela devient un manque, je m’empresse donc de les refermer et repars dans quelques songes idylliques et sensations délicieuses…

Je suis bien et je n’ai guère la volonté de m’extraire de ce lieu, mais le vent se fait brusquement plus frais, le soleil disparaît… il est tard, je dois rentrer.


(Pour les myspaciens et myspaciennes, plus de photos dans l'album "Bords de Loire") ;-)


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