samedi 2 août 2008

Paris est pavée de bonnes intentions…

Me voilà revenue de Paris où je me suis rendue pleine d’optimisme, de volonté, sans doute un peu naïve, dans le but de dégoter un logement…
Comme quoi, les « voix » de Georges… Clémenceau (pas le Yéti) ne sont pas impénétrables…
Jeudi 31 août, la chaleur plombe la capitale, le mercure n’a de cesse de grimper pour atteindre un 34 degrés Celsius qu’il m’est assez difficile de supporter. Mais voilà, j’ai une mission que je compte bien remplir et c’est accompagnée de mon frère dévoué et solidaire que nous partîmes pour contacter agences et autres résidences étudiantes et particuliers.
J’adore Paris pour sa richesse, son patrimoine architectural, historique, culturel, sa beauté qui en découle qui ne finira jamais de m’émerveiller, mais aussi pour ses clichés comme l’accordéoniste du métro, ses touristes et puis pour ses habitants.
Ah, les Parisiens, toujours pressés, peu souriants, rarement enclins à vous renseigner et pour qui la France est divisée en deux entités bien distinctes, Paris et LA Province, que vous soyez tourangeau, basque, Ch’tit (quoique), pour eux, c’est pareil, vous êtes de toute façon, Provincial !!!
J’en rajoute un peu, mais je souhaite aussi me prémunir d’un danger qui menace chaque provincial qui monte vivre quelque temps ou plus sur Paris, une maladie terrible contre laquelle je veux me vacciner. Les premières manifestations en sont la déprime, la nostalgie du « pays », puis très vite, elle cède la place à une certaine aigreur et enfin le reniement de ses origines (passage obligé pour surmonter la douleur, se contenter de ce qu’on a en somme, soigner le mal par le mal…), pour à son tour ne jurer que par Paris, abjurant la foi de provincial, oubliant les trésors de nos régions, leurs diversités, leurs charmes… Non, non et non, je m’y refuse, je défendrai haut et fort ma belle et bien aimée région !
Bref, pardonnez mes élucubrations…
Il faut reconnaître que si ce n’était pas l’enfer, Paris sous cette chaleur caniculaire… par certains aspects, lui ressemblait.
Les agences immobilières ont envahi Paris (David Vincent les a vues…). Probablement la conséquence d’un marché porteur, il n’en reste pas moins que question propositions c’est la misère. Un logement par agence et quel logement… de plus, en disponibilité immédiate, ce qui pour une rentrée en octobre et aux prix des loyers est un peu gênant. Sans oublier les arnaques, les agences peu scrupuleuses (se présentant comme les numéros 1 du logement étudiant) qui vous proposent de payer pour obtenir une liste de chambres et studios et les visiter, sans la certitude d’opter pour l’un de ceux proposés !
Après cette après-midi harassante, seule Montmartre et son quartier était en mesure de nous procurer un peu de réconfort, et c’est ainsi que nous avons flâné dans ses rues avant de nous poser place du Tertre, siroter un petit thé glacé, fort désaltérant.
De ce séjour, c’est « bredouille » que je suis rentrée en Touraine, mais je garde espoir et m’apprête à réitérer l’expérience… fin août, un peu plus armée et plus déterminée que jamais !

Alexandra.

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